23 Mars dernier, quelques photos volées au superbe Opéra de Toulon (l'une des plus belles acoustiques de France, il parait...), depuis le Paradis, lors du second entracte de Turandot (Puccini).
Oui, je sais, ca change des considérations mécaniques et bricolistiques habituelles de ShamWerks... Ne zappez pas, vous n'êtes pas sur Arte...
Dommage, je n'a pas shooté la vue par dessus le balcon : plus de 4 étages à pic... Sujets au vertige s'abstenir... On se demande comment tout cela peut encore être aux normes de sécurité...
Ma Tillandsia Cyanea m'a fait une jolie surprise ce matin...
J'ignorais totalement qu'elle pouvait fleurir de la sorte!
Oui, ça va, je sais, je m'extasie pour un rien, mais je trouve ça superbe... Ca valait le coup d'en partager quelques photos non? Flower Power inside...
Comment décorer une cage d'ascenseur dans un hôtel de luxe avec un budget de 12.5 millions d'euros?
Voila la solution adoptée par le Radisson de Berlin : un aquarium cylindrique de 900.000 litres (soit 900 tonnes d'eau de mer!), de 11 mètres de diamètre pour 14 mètres de haut (25 au total avec son support), avec 2.600 poissons de 56 espèces différentes à l'intérieur, l'ascenseur montant au centre du cylindre. Deux plongeurs sont employés à plein temps pour l'entretien...
Les parois ne sont pas en verre mais en acrylique : le cylindre intérieur (la cage d'ascenseur) a été apporté sur site d'une pièce ; la paroi extérieure, elle, est arrivée en 4 parties, soudées (chimiquement) sur place, sans trace visible. Belle pièce d'ingénierie...
Pour en savoir plus sur l'Aquadom, et sa construction (photos impressionnantes) :
Sur les forums VW, et plus généralement les forums mécaniques, il est un sujet qui revient régulièrement : le moteur Pantone, dit "moteur à eau" ou à injection d'eau.
Au final, c'est un peu comme le monstre du Loch Ness : tout le monde en a entendu parler, ou a le voisin - du - cousin - du - pote - d'un - ami qui l'a fait, et ça marche. Mais bien peu l'ont vu en vrai.
Quoi qu'il en soit, voila une perle qui date de 1949 :
Une publicité extraite d'un exemplaire de HotRod Magazine (numéro de Juin 1949) qui trône sur mon étagère, ventant, déjà à l'époque, les vertus de l'injection d'eau dans le carburateur.
Ca n'apporte aucune réponse, mais prouve en tous cas que l'idée ne date pas d'hier!
C'est donc un Betta, nommé Bettadyne , qui prend possession des lieux!
Quatre crevettes lui tiennent compagnie (Cardina Japonica, à confirmer); je compte sur ces détritivores pour nettoyer le fond des débris végétaux... La taille de ces dernières (15mm) évite que les nageoires du Betta ne soit attaquées, les 4 samouraïs étant plutôt effrayés par le Combattant!
Comme on le voit sur la photo du centre, une des héléxines n'a pas tenu ; je la remplacerai bientôt par une Fougère de Boston (Nephrolepis Bostoniensis), déjà utilisée dans mon premier bac, et qui se porte à merveille...
Après la Coccinelle devenue New Beetle, après la Mini devenue BMW, après la Fiat 500 en passe de devenir Trepiùno... Et j'en oublie volontairement, telle la Renault Fifty... Voila encore une preuve que le design des années '50 reste une valeur sure!
Voila donc une évocation moderne du mythique Solex (sous le crayon de Pininfarina), le e-solex!
Esthétiquement la filiation est indéniable, mais cette fois, le moteur est électrique (!), et à l'arrière (!!)... Et deux freins à disques se chargent d'arrêter l'ensemble. Les temps changent...
D'aucuns y verront certainement un sacrilège. Je préfère y voir un hommage...
Bon, la structure même étant terminée, il est temps de la placer dans le bac, en collant la partie basse à la colle silicone. Je fabrique 2 cloisons en plexiglas de récupération pour faire le système de décantation. Un thermostat Newattino 10W gardera l'eau à 25°.
Dès les premiers tests, il s'est avéré qu'au niveau de la "cascade", l'eau ne s'écoulait pas toujours là où j'avais prévu qu'elle le fasse... Si bien que les 4 "vasques" destinées à recevoir les plantes se remplissaient d'eau, petit à petit...
J'ai réglé le problème en deux étapes : tout d'abord, j'ai collé (résine époxy) des petits cailloux (PPP : Petit Poucet Power), aux endroits ou l'écoulement de l'eau ne correspondait pas à ce que j'avais prévu. Et puis esthétiquement, je trouve que ça casse encore la monotonie du support :
Mais malheureusement, cela ne suffisait pas à régler le problème à 100% : j'ai donc prévu, au fond des 4 vasques, un "drain" : un tuyau en plastique, collé à l'époxy (toujours pour éviter le contact de l'eau avec la mousse polystyrène), qui évacue l'eau au fond de la vasque vers le dos ou le bas de la structure. Cela évitera aux racines de baigner dans l'eau et de pourrir... Comme sur n'importe quel pot de fleurs, d'ailleurs.
Pour faire ça, j'ai utilisé un tube en laiton, dont j'ai aiguisé une extrémité, pour l'utiliser comme un emporte-pièce. Ensuite, il n'y a plus qu'à placer un tuyau plastique de diamètre équivalent au trou pratiqué:
Plantation :
Suivant mon plan d'origine :
En haut à gauche, j'ai placé un Ficus White Sunny, qui "déborde" hors du bac.
En plein milieu, une Tillandsia Cyanea, pour laquelle j'ai dû tricher un peu, en plaçant un fil de couture pour en maintenir la fleur ; trop lourde, elle avait tendance à chuter...
Les deux vasques inférieures reçoivent des Helexines, de 2 teintes différentes.
La "cascade", au centre, est colonisée par une mousse de java, qui apprécie tout particulièrement ce type d'endroits...
J'ai quelques Lemna Minor qui trainent à la surface, mais j'hésite à les retirer complètement, elles m'encrassent le filtre...
Enfin, dans l'eau, une Anubia Nana permet de masquer l'entrée d'eau vers la décantation.
Eclairage :
J'ai repris le même système que sur mon premier bac, en utilisant cette fois 2 lampes. Esthétiquement, c'est nickel, par contre je crains que mes plantes ne prennent un coup de chaud... A surveiller.
Résultat en photos...
Et voila le résultat! Ca le fait bien non?
Reste à attendre que tout se mette en place, que l'eau s'éclaircisse, que la mousse colonise les recoins, que les plantes s'installent... La vie, quoi.
J'ai déja quelques escargots qui gambadent dans le bac (surement introduits avec l'Anubia), l'un d'eux a remonté la cascade jusque dans la cuve du brumisateur!
A suivre :
Refaire le "bouchon" de la cuve du brumisateur : pas assez haut, il gène la formation du brouillard. Je vais le remplacer par une vasque supplémentaire...
Rajouter des Hemianthus Callitrichoides Cuba pour tapisser le fond, façon bac de Takashi Amano... En profiter peut-être pour passer en sable noir pour le contraste...
Aaaah, les années 50, le Streamline, Raymond Loewy (voir raymondloewy.com)... Toute une époque, qui a donné les premiers concepts cars, dans l'euphorie de l'après-guerre, un temps de débauche de chromes, où l'on ne parlait pas encore d'économie et de réchauffement climatique...
Voila un bel exemple de cette période, un engin sur lequel je suis tombé il y a quelques mois : le GM Futurliner (tout un programme!):
Douze de ces véhicules ont été construits par General Motors, pour la "Parade of Progress" : une tournée de 300 villes, de 1953 à 1956, pour montrer le savoir faire GM et leurs toutes dernières technologies... Déja les prémices de la période avionique de la production automobile US. Chaque Futurliner contenait un diorama, un présentoir...
Un groupe de passionnés restaure un de ces monstres : futurliner.com, à voir impérativement...
Vous pouvez voir d'autres photos sur Thrilling Wonder.
Enfin, la vraie question, c'est combien de tonnes de Belgom il faut pour entretenir les chromes de c'te bête là?
Voila un style de dessin que j'aime bien, le look propagande période guerre froide...
D'un point de vue esthétique, c'est très réussi, percutant, un petit coté manga, ou Lichtenstein dans les aplats de couleurs, voire Andy Warhol dans l'aspect décalé... Et puis le coté Vintage ne me laisse pas de marbre, ça prête à sourire, j'aurais presque pu mettre une affiche comme ça chez moi...
Presque.
Sauf que là, ce n'est pas une affiche des années 50. On est en 2007, et c'est une affiche anti-US Nord-Coréenne. Et du coup, je suis pas certain d'utiliser ça comme déco chez moi...
Cliquez sur l'image ou ici pour en voir plus... (via Dark Roasted Blend)
Le Col de Turini est une épreuve mythique pour les amateurs de Rallye, et ce depuis les années 50! C'est une des épreuves du Rallye de Monte-Carlo (Monaco)...
32 kilomètres de spéciale, sineuse à souhait (34 épingles à cheveux!), 1200m. de dénivelé...
Voici une photo qu'un ami m'a confiée : le cliché date de l'hiver 1959, et on y voit plusieurs membres de sa famille (dont son père, Henri, au guidon du second Vespa), s'attaquant au Turini enneigé, sur leurs ACMA '56...
Pour connaitre le lieu, les températures qui y règnent, les performances de ces scooters et leur tenue de route, je trouve que ça impose le respect!
Merci Régis pour cette photo inédite!
Etablir l'historique de la marque m'aura pris un moment... Voici donc un résumé de ce que j'ai pu apprendre sur ces bateaux.
Les débuts
La firme Albatross Marine Ltd. est crée par deux ingénieurs anglais, Peter Hives (fils du directeur de Rolls Royce de l'époque) d'une part, et Archie Peace d'autre part (ingénieur aéronautique formé par la Bristol Aeroplane Company), à St. Olaves (Great Yarmouth, Angleterre).
C'est en appliquant les techniques aéronautiques qu'ils connaissaient, et en utilisant les surplus d'aluminium disponibles après-guerre, qu'ils créent le runabout Albatross MkI en 1949. Les premiers modèles sont commercialisés en 1950, équipés du moteur 100E de la Ford Anglia (4 cylindres en ligne marinisé de 1172cc, soupapes latérales, carburateur SU, sortant 35 cv à 4500 tr/mn).
La réussite
C'est alors que se joint à l'équipe Bruce Campbell, milliardaire de son état (famille Hoover), et ancien pilote d'essai chez De Havilland. A bord de son yacht, il parcourt la Riviera en ventant les mérites du petit Albatross. Suivant son modèle, de nombreux propriétaires de yacht ajoutent cette petite annexe biplace à leur navire...
De nombreuses célébrités deviennent alors propriétaires d'Albatross : Le Prince Rainer de Monaco (il en aurait possédé 6, voir article du 27/12/2006!), Grace Kelly, Onassis, Brigitte Bardot, le Prince Philip (Duc d'Edimbourg, mari de la Reine Elizabeth II), John Pertwee, Stirling Moss, George Formby, etc...
Nous sommes en 1954, et la compagnie Albatross Marine, forte de 60 employés, produit 150 bateaux par an! Pas seulement de petits runabouts, mais aussi des unités plus importantes, toujours en aluminium riveté. La British Rail construira même une voie de garage à proximité de l'usine pour expédier plus rapidement les bateaux vers l'Italie et le sud de la France...
Les ventes augmentant encore, une version 4 places du runabout sera proposée à partir de '57... Une motorisation plus puissante est proposée en option à partir de 1955 (moteur Coventry Climax 1220cc, 70cv), propulsant le petit MkII (conçu en 1960) à 47 noeuds (87km/h)!
Les performances du petit Albatross lui permettent de remporter victoire sur victoire, aussi bien en Angleterre qu'en France (Six Heures de Paris). Pour les mêmes raison, de nombreux clubs de ski nautique (sport alors en pleine expansion) utiliseront ces bateaux...
Le déclin de la marque...
Malheureusement, le destin de la marque est scellé par l'avènement dans les années 60 de la fibre de verre... Les coques polyester sont plus performantes, et plus simple à fabriquer, donc moins chères...
La dernière tentative d'Albatross Marine Ltd. sera un bateau en fibre de 18 pieds, équipé d'un moteur Jaguar de 3,8L. Mais le succès n'est plus là, et la société ferme en 1966.
Le décès d'Archie Peace, atteint depuis l'age de 40 ans d'une sclérose en plaques, se fera même dans l'indifférence de tous...
Albatros aujourd'hui
Environ 1200 Albatross auront été construits, parmi lesquels 800 biplaces (dont 600 MkI), et 400 quatre-places. Seulement 164 modèles équipés du moteur Coventry Climax auraient été produits, ce qui en fait un modèle particulièrement recherché.
On estime à moins d'une centaine le nombre d'Albatross existant encore à l'heure actuelle...
Pour ceux que cela intéresse, j'ai 2 coques de 181XXS à vendre... 181 euros pièce, frais de port à définir.
Dépêchez vous, il n'y en aura pas pour tout le monde : le moule actuel est cassé, pas de nouvelles coques avant un bon moment... Et encore, s'il y en a de nouvelles...
Il s'agit des deux coques les plus à droite sur la photo ci-dessus (détaillées dans les 2 photos ci-après)... Si vous voulez plus d'infos, contactez-moi... Plus tard ce sera trop tard!
EDIT 14/03/2007 : une des deux coques à vendre est déjà vendue... Si vous voulez la dernière, dépêchez vous! EDIT 13/04/2007 : La seconde coque, réservée depuis un moment déja, est partie ce matin...
Le premier nano-paludarium (femto serait plus juste) que j'ai fait me plaisant bien, je me lance donc dans un modèle un peu plus élaboré... J'aime bien cette idée de paludarium bonsaï!
L'idée est d'avoir un format légèrement plus gros que le précédent, toujours en privilégiant l'esthétique. Voila le cahier des charges que je me fixe :
Décor démontable en partie pour accéder a la pompe/au filtre,
Brumisateur (nébuliseur) intégré au décor,
Aucun fil qui dépasse.
La pompe est évidemment nécessaire pour la cascade, mais en lui ajoutant un système de filtrage, je devrais garder une eau propre... Je compte donc pouvoir rajouter une petite faune : une ou deux crevettes, voire un Betta... Enfin, ce sera pour plus tard!
En avant, première étape, fabrication du décor. J'ai fait un premier essai avec de la mousse polyuréthane expansive en bombe, mais le résultat était minable (structure interne de la mousse trop hétérogène)... Nettoyage de la cuve de fond en combles, et je recommence en partant de plaques d'isolant en polystyrène extrudé de 40mm d'épaisseur contre collées :
Sculpture :
Le gros du travail, bien sur, c'est la sculpture de la forme en polystyrène extrudé, pour lui donner un aspect aussi réaliste que possible.
Après avoir essayé plusieurs outils, il semble que seuls 2 soient vraiment efficaces : d'une part un cutter avec une lame neuve (important), d'autre part un morceau de tube en aluminium dont j'ai aiguisé une des extrémités pour l'utiliser comme un emporte-pièce. Très efficace pour faire les trous ronds (passages de fils, sorties et entrées d'eau, etc...), mais aussi pour creuser les niches qui recevront les plantes.
Hormis l'électricité statique qui fait coller les petits bouts de mousse sur les mains, c'est une matière plutôt agréable à travailler, ça m'a donner plein d'idées de projets...
Quelle que soit votre méthode, le but est d'obtenir un aspect naturel, donc une surface chaotique, sans laisser aucun "plat" de la surface d'origine de la plaque de polystyrène... Dans mon cas, c'est plus de 4 heures de travail pour en arriver là! N'hésitez pas à rapporter des blocs de mousse en les collant, pour ajouter à l'aspect irrégulier et naturel de l'ensemble.
Peinture :
Maintenant que la forme est sculptée, il faut la peindre. Cela permet d"avoir une teinte de fond, et de faire plus "propre"... Peinture acrylique, pinceau, et zou!
Bon, de mon coté, je me suis un peu trop appliqué sur la peinture : reflets, ombrage, etc... Mais tout ca va finalement disparaitre à la dernière étape!
Résinage :
Ensuite viendra la phase de résinage : on enduit l"ensemble de la forme de résine époxy (surtout pas polyester, le polystyrène fondrait). Il faudra ainsi passer 3 à 4 couches de résine pour empêcher l'eau d'entrer en contact avec la mousse : en effet, contact de l'eau, celle ci relâche du styrène, produit toxique pour la faune et la flore du palu...
Sablage :
Dernière étape : le sablage.
On passe une dernière couche de résine, et avant qu'elle ne soit sèche, on la recouvre de sable. En se collant a la résine, le sable va contribuer a donner un look "pierre naturelle" à la réalisation.
Dans mon cas, j'ai fait 2 sablages successifs, n'étant pas satisfait du premier résultat. J'ai tamisé mon sable pour le second sablage, pour n'utiliser que du sable très fin. Ensuite, on laisse sécher (en fait, polymériser) la résine, et voila :
Résultat :
Et voila le résultat, présenté dans la cuve... Ca va, j'me suis pas trop loupé!
Bon, maintenant, il va falloir attendre quelques jours que la résine polymérise à fond, qu'il n'y ai plus de vapeurs toxiques qui s'en échappent... Ensuite, intégration de tout ce petit monde dans la cuve, collage au silicone de la partie basse, fabrication des cloisons du filtre à décantation...
Voila, les 35.000 visiteurs sont atteints... A ce propos, vous n'aurez plus droit à la traditionnelle pin-up que tous les 5.000 hits désormais, sinon il y aura bientôt plus de pin-up que de vrai contenu sur ce site!
La précédente version de ce site était bilingue, et ShamWerks reçoit beaucoup de visites d'internautes non-francophones...
Il était donc important que ShamWerks redevienne accessible en Anglais.
Donc, pour fêter ces 35.000 visites, et en utilisant les petits drapeaux dans la colonne de gauche, vous pouvez lire tous les articles de ce site en anglais aussi!
Enfin, les articles de la section photo ne sont pas encore tous traduits, mais c'est une question d'heures!
Les mises à jours sont moins fréquentes en ce moment : j'ai passé beaucoup de temps à traduire le site, et encore plus de temps à mon établi à préparer les futurs articles!
Merci à tous pour votre fidélité : les statistiques montrent que plus d'un tiers des visiteurs sont des "habitués"... A très bientôt!
L'engin n'est pas encore à moi, mais l'affaire est quasiment conclue... Voila les photos de cette première visite.
C'est un Vespa Acma 150 N de 1960, acheté neuf par son actuel propriétaire en Algérie. Il l'a ramené avec lui lors de son rapatriement, d'où l'immatriculation qui date de fin 62...
Bref, totalement dans son jus, complet, avec plusieurs accessoires d'époque, il n'a reçu qu'une peinture en 1993... Il roulait il y a encore 4 ans, la remise en route devrait donc être simple...
Et voila, Sham qui après le Lambretta, remet les mains dans les emmerdes mécaniques italiennes...
Pas de grosse restauration prévue pour le moment, juste une remise en route, un coup de propre, et rouler... Affaire à suivre tout bientôt!
On tombe parfois sur le Net sur des pages un peu à part... Celles-ci sont certes un peu éloignées des considérations habituelles de ShamWerks, mais valent sans nul doute le détour.
Je suis tombé ainsi, par hasard, sur Le Blog de Firmin. La vidéo ci-dessous pourrait en être le générique... Et c'est aussi la seule image que vous y trouverez, ni photos ni vidéos chez Firmin. Du texte seulement. Mais quel texte...
Firmin a 84 ans. C'est son petit fils de 25 ans qui l'assiste pour mettre en ligne ses pensées, histoire "d’éparpiller des graines pour que la vie continue". Il est de belles histoires sur le net...
Merci Firmin... J'aurais versé plus d'une larme en vous lisant.
Voici un joli hommage télévisé (j'ai presque versé ma larme! ), diffusé au Mexique, alors que la production de la Coccinelle était définitivement stoppée sur les chaines de montage de Puebla.
Alors que la VW n'est plus fabriquée en Europe depuis 1978, l'usine de Puebla, inaugurée en 1964, aura produit plus de 5 millions de véhicules jusqu'à ce fameux 30 Juillet 2003.
La "Cox" aura été produite à plus de 22 millions d'exemplaires dans le monde... Bye bye Choupette.
Un Nano-Paludarium... C'est quoi donc c'te bête là?
Un paludarium, du latin Palus (marais), est aussi appelé un aquaterrarium. Il s'agit d'un bac avec une partie aquatique et une partie terrestre, visant à reproduire un biotope complet.
La plupart des paludariums reproduisent un écosystème type mangrove, ou tropical. Cela permet de maintenir des plantes friandes d'humidité et de chaleur (orchidées, mousses, fougères, épiphytes diverses...), et éventuellement de leur associer la faune correspondante : poissons, amphibiens (tritons, salamandres), invertébrés (crabes, crevettes), batraciens (dendrobates)... Bref, un vrai morceau de jungle chez soi!
J'ai en tête un bac "sérieux" depuis un moment... Mais juste pour le plaisir, je me suis monté un nano-bac planté (en fait, vu sa taille, je devrais plutôt dire pico-paludarium, voire femto-paludarium!), et je suis pas mécontent du résultat obtenu!
Le bac est un vase (25x15x15cm) acheté chez Carrefour... La pierre, je l'avais ramassée il y a 3 ans dans le Cap d'Antibes (en prévision, déjà, de cette utilisation!)... 2 cm de sable et de terreau pour nourrir les plantes aquatiques, 2cm sable de la Loire pour l'aspect...
Pour le look et l'hygrométrie, j'ai rajouté un brumisateur à ultra-sons (aussi appelé nébuliseur). C'est le cylindre chromé que l'on voit caché derrière la pierre... Toutes les 4 heures, et pendant 15 minutes, il se met en route (grâce à un programmateur). Au-dela de l'aspect esthétique indéniable, cela permet d'augmenter l'hygrométrie du bac, et la température de l'eau (le brumisateur chauffe).
Ca le fait non?
Pour l'éclairage, c'est une halogène basse tension, monté sur un U en aluminium fait maison, pour "pincer" l'ensemble sur le bord du bac...
Cliquez sur les photos pour les agrandir...
Et voila... Je suis vraiment content du look de l'ensemble, et pour le moment les plantes ont l'air de se plaire... Un peu de mousse de java (Vesicularia dubyana), et quelques lentilles d'eau (lemna minor) viendront sans doute finaliser le tout...
La prochaine étape? Hummmm, je sais pas, j'ai peut-être quelque chose en tête de plus complexe...