Plus de quinze ans après sa première remise en route en 2006, je remets le couvert! Mais en faisant ça bien cette fois, pas à la va-vite juste pour le faire rouler...
Je devais repasser le contrôle technique de KüBy, et je savais qu'il n'aurait pas son sésame du premier coup, mais au moins ça me donnait un point de départ. Son précédent CT (lors de l'achat) avait déjà été soumis à contre visite, entre autres choses parce que les essuies-glaces ne fonctionnaient pas...
Allez, direction le CT pour savoir où on en est... Refusé (sans surprises) pour :
performances frein de service : déséquilibre notable : AR
efficacité du frein de service : efficacité insuffisante
essuie-glace : inopérant
lave-glace : inopérant
avertisseur sonore : inopérant
état de la timonerie de direction : usure excessive des articulations : AVG
orientation feux de croisement : pas dans les limites prescrites : AVG/AVD
On va pas se mentir hein, je savais qu'il y aurait un peu de taf pour faire ça propre. Bon, ben allez, on sort les chandelles et on reprend tout ça dans l'ordre...
Hey, un conseil mon copain : vas te chercher un café, c'est un article à rallonge.
Freins arrière
L'efficacité des freins à l'avant est bonne, je compte les refaire plus tard seulement, ne serait-ce que pour les peindre, parce que là avec la rouille c'est pas clean (SPOILER ALERT : finalement je vais les refaire maintenant aussi!)...
Bref, à l'arrière, je refais tout à neuf (la première fois en 2006 je n'avais changé que cylindre récepteur et flexible, à la va-vite pour rouler).
Je change donc toutes les pièces cylindre/tambour/garnitures/ressorts/flexibles/rigides (je ne garde qu'un des deux tambours, qui avait été changé récemment par l'ancien proprio et n'avait qu'un peu de rouille de surface sur l'extérieur), puis sablage/peinture des plateaux et des tambours (j'utilise un apprêt MOTIP et deux couches de noir de la même marque.), nettoyage des cylindres de roue au liquide de frein, et montage avec la touche de graisse cuivre qui va bien aux points de frottement... Je ne détaille pas tout, allez relire mes billets sur les freins de la cox et ceux du Karmann, c'est la même procédure.
Là, on est propre à l'arrière, suivant!
Essuie glace
Mon moteur d'essuie glace ne tourne plus du tout... Les moteurs de 181 n'existent pas en reproduction, et étant spécifiques au modèle, ils sont hors de prix en occasion.
Du coup réparation... Je n'ai malheureusement pas pris de photos parce que j'essayais d'aller vite, au final j'y ai quand même passé 3 heures : démontage, nettoyage complet (graisse durcie tout partout), polissage des axes qui étaient oxydés, passage au tour à métaux du rotor pour polir ses pistes et lui retirer 2/10mm au diamètre extérieur parce qu'il était légèrement oxydé, ce qui frottait sur le stator, et empêchait parfois son redémarrage selon la position où il s'arrêtait.
Le bobinage m'a l'air bien noirci quand même, le moteur a dû être bloqué et sous tension, et surchauffer à un moment...
Après remontage avec de la graisse propre, j'ai aussi changé le joint du tour de capot, le gros cache en caoutchouc qui protège les connexions/cosses d'alimentation (les deux sont disponibles chez Paruzzi), refait la gaine de ces fils... Et le moteur remarche parfaitement!
Lave glace
C'est une nouveauté au CT, on ne me l'avait jamais demandé avant... Ca devient de plus en plus difficile de garder nos anciennes sur la route.
Exit le système d'origine actionné par la pression d'air de la roue de secours, j'adapte un switch derrière le commodo d'origine, qui actionne une pompe à eau électrique installée sous le réservoir de liquide lave glace.
Je change au passage le tuyau et le gicleur, et j'ajoute une valve anti-retour pour éviter que l'eau ne reparte dans le sens inverse quand on lâche le bouton... Et zou, next.
Avertisseur sonore
"Inopérant" disait le CT : ce n'était pas tout à fait correct, disons juste capricieux.
Et puis, quand j'ai commencé à bosser sur la direction ça s'est empiré, le klaxon se déclenchant dès que je tourne à droite... Graaaaaahh!!
Bon, on va pas se mentir, c'est une maladie récurrente sur nos vieilles VW... Après avoir galéré un moment pour identifier la source du court-jus, je reprend finalement tout ça, le roulement en haut de la colonne avait un vilain jeu de toutes façons, c'est l'occasion de le changer, et de changer le fil qui passe dans la colonne au passage.
Je monte en même temps un klaxon neuf juste derrière le pare-chocs, l'ancien proprio en ayant collé un dans le compartiment avant avec un demi kilo de colle chaude (sérieusement, aSa??? )...
En tous cas ça klaxonne nickel maintenant, mais pas tout seul quand je tourne à droite!
Timonerie de direction
Alors oui, en effet, la rotule de direction gauche côté fusée est complètement flinguée, gros jeu, pas rassurant de me dire que j'ai fait 30 bornes avec pour ramener KüBy par la route...
Du coup j'y vais confiant ("keteb généreux", un cookie à qui a la référence) avec mon extracteur Facom, en prévoyant de simplement changer les 4 rotules de direction pour partir sur du propre partout.
Sauf que la rotule est celle d'origine, complètement soudée par la rouille après plus de cinquante ans, et c'est l'extracteur qui casse (enfin son axe, qu'on trouve en pièce de rechange d'ailleurs)...
Je sors donc la fusée pour la passer à la presse hydraulique (#cestjamaissimple) : chalumeau oxy + WD40 + presse hydraulique 6 tonnes + masse et marteau en sandwich, et elle finit par sortir (avec un "bang" qui m'a fait siffler l'oreille pendant 10 minutes!).
Rotules de suspension (ça dérape)
Et... c'est à partir de là que ça a commencé à déraper et que je me suis un peu emballé.
Quand j'ai tombé les biellettes, je me suis aperçu que les fusées étaient très dures à tourner à la main, ce qui explique la résistance au volant.
Les 4 rotules de suspension avaient été changées par le précédent proprio, mais le mécano ne les avait pas montées alignées correctement avec le marquage sur le bras ; du coup après avoir roulé un peu, elles ont été ressorties, puis re-pressées dans les bras (truc à ne surtout pas faire).
Elles n'ont pas apprécié le traitement (en particulier les supérieures, voir photo), et comme j'ai déjà sorti les fusées, je suis plus à ça prêt. Je descends donc les bras de suspension pour changer à nouveau les rotules (mais bien alignées du premier coup cette fois).
J'essaye de trouver les rotules de meilleure qualité que les Meyle "German-fabriquées-en-Turquie" précédemment montées, qui n'ont pas bonne réputation - je finis avec une paire de TRW en haut (trouvées sur eBay US - très belle came, mais rare et au prix fort) et de Heyd en bas (chez Paruzzi aux Pays Bas).
Et bien sûr tant que j'y suis, le désormais classique combo nettoyage-microbillage-dégraissage-apprêtage-peinture des bras. Tiens, je vais appeler ça "le combo" à partir de maintenant pour gagner du temps dans cet article...
Et à propos de Combo, les fusées étant sorties... Vous connaissez la boutique hein...
Freins avant (ça dérape encore)
Comme j'ai dû démonter les freins pour accéder à la fusée, ben... Même si j'avais pas prévu de le faire maintenant, comme tout est par terre, c'est l'occasion de les restaurer aussi. Non? #çadérape
Sur l'un des plateaux de frein, la languette-ressort frein de la molette de réglage était cassé... Hop, on vire celle qui est cassée et on en serti une nouvelle en place. Et puis ensuite, "Le Combo".
En fait vous aurez compris hein, au final tout passe au combo : freinage, biellettes de direction, fusées, bras de suspension, fixations de réservoir, bras Pitman, bride de boitier...
Visserie
Toujours pour faire propre, la visserie est passée au Brunifast : c'est un brunissage à froid, un traitement de surface qui noircit l'acier (comme les canons de fusil) et offre une petite protection antirouille.
Chaque vis/boulon/rondelle subit donc dans l'ordre :
nettoyage (WD40 et brosse à dents powah, ou bac à ultrasons)
microbillage (dans ma cabine de sablage - qui vient de fêter ses 10 ans!)
dégraissage soigneux (acétone/nettoyant freins)
séchage au décapeur thermique, sans toucher les pièces (au risque d'avoir la marque des empreintes digitales!)
trempage dans le bain de Brunifast (2/3mn max, pas plus, sinon la couche noire ne tiendra pas!) , les pièces encore chaudes. Le bain doit être à 20°C minimum.
rinçage à l'eau claire
séchage au décapeur thermique le retour
trempage dans un bain d'huile fine (j'utilise de la 3-en-1), les pièces encore chaudes. Deux heures minimum, je les laisse plutôt au moins une journée entière.
essuyage soigneux de chaque pièce.
En fait la couche d'oxyde noire est très légèrement poreuse et va absorber l'huile, qui donnera le bel aspect noir luisant et protégera (un peu) de la rouille.
Ça prend évidemment beaucoup de temps, il faut soigner la préparation pour que ça marche bien, mais sans ça la quincaillerie juste microbillée serait piquée de rouille très rapidement... Et puis c'est un gros kif de remonter de la belle visserie comme ça après.
Boitier de direction
Tant que j'étais sur la direction, et que le train avant était levé, j'ai essayé de régler le boîtier de direction, qui m'a toujours posé des problèmes.
Impossible de régler le jeu correctement, il "grippait" sur certains angles puis avait du jeu d'un coup... Bref, tant que j'y suis je le remplace par un neuf, avec son flector qui était d'origine et bien craquelé. #çadérapeencore
J'ai fait une autopsie post-mortem de l'ancien boîtier et... Pas de lubrification parce que vieille graisse durcie sur les parois du boîtier seulement, la vis sans fin était morte plusieurs fois, ce qui explique le "grippage" ressenti. Le galet lui n'avait pas l'air vilain par contre.
Remontage
Bon, allez, enfin, on passe au remontage, avec un peu de graisse cuivre sur les points de réglage pour faciliter le travail à l'avenir... Tout le train avant a été nettoyé (WD40 en bidon de 5L + spray manuel) avant de tout remonter, histoire de bosser sur une base propre - on est pas des barbares.
Je me suis aperçu au passage que j'avais bien les fixations de barre stabilisatrice sur les bras de suspension, mais pas la barre stab' elle-même! Du coup j'en monte une, de cox, ce qui n'est a priori pas correct parce que le 181 devrait avoir une barre renforcée (14.5mm sur 181 au lieu de 12mm sur cox), mais ça sera toujours mieux que rien du tout! D'ailleurs si l'un d'entre vous en a une qui traine, envoyez moi un mot...
Fidèle au principe "C'est Jamais Simple (tm)" (corollaire de la Loi de Murphy), au remontage de la roue avant droite, je serre au couple les vis de roues... Et j'ai un pas de vis qui foire sur le tambour. Graaaaargh!!
Pourtant il avait été changé par l'ancien proprio. Une erreur de fonderie peut être?
J'ai pensé à différentes options :
Poser un helicoil : pas très sérieux sur un organe de sécurité.
Passer en goujons épaulés pressés : il faudrait usiner un peu coté intérieur parce qu'il n'y a pas la place pour la tête du goujon (ça frotte la coupelle de ressort de la garniture), mais il n'y a pas assez de viande dans le tambour pour le faire : 8mm d'épaisseur seulement.
Du coup je me suis résigné à acheter un nouveau tambour, que je passe au Combo à nouveau... Pffff!
J'ai aussi changé tuyaux bleus entre réservoir de liquide de frein et maitre-cylindre. Ils étaient déjà pas beaux y'a 15 ans, je les avais même achetés à l'époque pour les changer... Mais là, ils suintaient carrément et se sont mis à pisser dès que je les ai touchés. Mieux vaut tard que jamais tout ça tout ça.
Bon ben c'est quand même plus propre maintenant non?
Avant...
...Après!
Je rappelle quand même, que tout ça c'est parti d'une rotule de direction HS... Ouaip, me suis un peu emballé là...
Par contre mes rotules de suspension étaient très serrées après montage, rendant la direction très dure à tourner... C'est supposé s'améliorer au rodage en roulant, mais franchement je ne me voyais pas conduire dans ces conditions. Du coup j'ai suivi une méthode trouvée sur TheSamba, qui consiste à forcer un pré-rodage des rotules à la clé à chocs (voir en vidéo ici ou là).
Ça marche bien, il faut s'y reprendre à plusieurs fois pour ne pas faire surchauffer la rotule, et au moins j'ai un véhicule conduisible.
Amortisseurs
Je pose quatre amortisseurs KYB Gris Gaz-a-Just - il semble que Küby avait encore ses amortisseurs d'origine de 1970!
A l'arrière gauche, l'entretoise d'origine avait été remplacée par un bout de tube, solution pas mécanique du tout qui a fini par tordre la vis. J'ai tourné une nouvelle entretoise (merci le Crouzet) dans un bout d'acier qui traînait, nouvelle visserie, et zou...
Avant...
...Après!
Train arrière
Contrôle des roulements des réducteurs : ils ont été remplacés par le précédent proprio, ils sont neufs, mais c'est des modèles étanches : j'aurais préféré la circulation d'huile d'origine, mais je décide de les garder quand même... Je remonte en refaisant toute l'étanchéité (joints papier + spi neufs, et Loctite 518 anaérobie)
Changement des soufflets de trompettes (avec gros nettoyage de tout le train arrière au passage...)... Et tant que j'étais là, remplacement des durites d'essence - celle entre le tunnel et le moteur était complètement fusillée, elle s'est mise à pisser violemment dès que je l'ai touchée!
J'en profite aussi pour installer des butées de suspension arrières, qui brillent par leur absence (le support gauche est bouffé par la rouille, je dois en souder un neuf à la place)
...et "quelques" bricoles!
Le remplissage du réservoir a toujours eu tendance à fuir, ça sentait fort l'essence dans les virages à gauche. En même temps la mise à l'air avait été condamnée, fallait bien que ça sorte quelque part hein!
Du coup je change toutes les durites et joints de remplissage et de mise à l'air du réservoir...
Avant...
...Pendant...
Après!
A ce sujet, le "tuyau d'aération d'essence entre réservoir et raccord en T" vendu par nos chers annonceurs est trop court de quelques centimètres (cf. photo du milieu ci-dessous), je l'ai finalement remplacé par de la durite 15x23 achetée au mètre chez TopJoint (publicité gratuite).
Je fais au passage plein de petites bricoles pour sécuriser/fiabiliser l'engin :
Redressage de l'aile ARG (en partie pliée il y a 15 ans.... Roue qui s'était fait la malle!), et ajout des joints d'ailes qui ont toujours été aux abonnés absents, et des vis de fixation manquantes.
Fixation de la batterie (j'ai retrouvé la patte de fixation d'origine dans un carton... évidemment, seulement après en avoir commandé une neuve aux US!)
Ajout des joints de tour de portes (qui manquaient à l'appel depuis toujours)
Ajout des joints supérieur et inférieur de pare-brise (idem, jamais été là)
Réglage des phares - un des points soumis à contre visite
Toujours sur les phares, l'interrupteur avait un faux contact et il fallait parfois secouer le sélecteur pour que ça s'allume... Démontage, nettoyage, polissage des pistes (laine de fer 000), spray désoxydant, ajustement des linguets qui avaient perdu de leur ressort, remontage, et ça marche nickel.
Vidange moteur (Motul 300v 20w60)
Vidange boite (Motul HD 80W90)
Vidange des réducteurs (250ml d'huile de boite chacun)
Installation d'un extincteur 2kg sous la banquette AR (je suis un peu parano de l'incendie sur mes vieilleries)
Nouvelles sangles de fixation des supports de dossiers de sièges arrières
Passage de toutes les ampoules en LED (avec centrale clignotante LED + un bip indicateur de clignotant de moto, parce qu'un fois décapoté on n'entend rien du tout et je pourrais rouler des kilomètres avec le cligno!)
J'avais aussi un souci avec le démarreur (modèle guidé d'ailleurs), qui régulièrement faisait juste "clac" et ne tournait pas... J'ai d'abord pensé au solénoïde, mais en fait il allait bien, c'était les pistes du moteur qui étaient oxydées (dormir dehors sous une bâche pendant plusieurs années n'a pas dû aider). Nettoyage soigneux des pistes, polissage, dégraissage, et ça tourne nickel.
Porte conducteur : le petit "taquet" de retenue de la porte avait disparu, j'ai tourné une vis CHC, taraudé le support, et hop.
Là, on commence à y voir plus clair déjà! Même si pour une "remise en route" j'ai un 'tit peu dérapé! T'en es à combien de cafés mon copain?
Bon, ça devrait suffire pour repasser le CT la tête haute, et rouler un peu plus serein!
Il faudra que je lui prévoie 4 pneus à court terme... Et ça ne serait pas l'occasion de lui changer ses roulettes au passage?? La suite bientôt!
Mini 181 : Châssis, Moteur, Electricité, et premiers tours de roues!
Châssis, Moteur, Électricité, et premiers tours de roues!
Mini 181
Voilà un projet sorti du grenier au bout de 16 ans!
Le projet était sur pause depuis que j'avais vendu le 181, j'avais alors un peu perdu la motivation pour en faire une mini-version... Mais j'ai récupéré mon 181 en Septembre 2020, 13 ans après l'avoir vendu!
En 2007 j'avais commencé un châssis en tube carré, mais ça se présentait mal, j'étais pas convaincu du résultat. Fait dans l'urgence parce que je m'étais mis en tête de faire rouler le bouzin 48h avant un meeting, évidemment ça n'a pas marché. Pour vous donner une idée de la qualité, n'ayant pas de tour à métaux à l'époque pour faire des adaptateurs, j'avais directement soudé le disque de frein et la couronne d'entraînement sur l'axe!
Ajoutons à ça la grosse séance soudure dans un box en sous-sol jusqu'à 2h du mat' en débardeur, qui m'avait laissé un coup de soleil mémorable... Un désastre.
Bref, je suis reparti de zéro, en récupérant deux châssis de Karting pour servir de base. L'un acheté à vil prix (50€, merci Gus!), et l'autre trouvé jeté sur la voie publique à 100m de chez moi - le destin! Par contre, vous auriez dû voir la tête des 2 flics qui m'ont croisé dans la rue, alors que j'étais habillé costard-cravate à 5h30 du matin (je partais au taf), transportant une épave de kart sur l'épaule...
Après une étape Sketchup pour trouver comment optimiser mes découpes, je commence par le train arrière. J'ai coupé une section au milieu du châssis, puis ressoudé et retourné ce qui restait pour gagner en garde au sol. Un kart d'origine c'est genre à 2cm du sol, c'est pas le look que je vise ici.
Pour le train avant je fais d'abord un mockup sur un "marbre" en OSB pour mesurer la largeur totale... 102cm, à réduire à 58cm pour aligner avec la voie du train AR. Donc 44cm à retirer au milieu, il va pas rester bezef.
Je fais des petits supports temporaires pour garder la géométrie du train d'origine pendant la découpe, pas que je compte rouler vite avec l'engin, mais pour garder le retour automatique du volant surtout. Petits supports qui viennent du premier essai de châssis de 2007, qui rouillait dans un coin, au moins il aura servi à ça! (au final d'ailleurs j'en ai recyclé une bonne partie )
Par contre avec ma méthode de réduction du train avant je me retrouve avec une énorme pointe, pas jouable d'un point de vue sécurité, je modifie donc direct...
Devant et derrière, je fais des supports renforcés pour tenir la coque, et plus tard y fixer les pare-chocs. Ne jamais sous-estimer la capacité de destruction d'un petit de 5 ans. J'ajoute une platine pour supporter le moteur, puis apprêt, deux couches de peinture à la bombe gris foncé, en hop, châssis prêt.
Bon, soyons honnêtes, je manquais de gaz et certaines de mes soudures sont dégueulasses, et la géométrie du châssis est loiiiiiiiiiin d'être parfaite, mais j'ai pas l'intention de faire des chronos sur circuit avec, alors ça ira bien! #goodenough
Pour la direction, je pioche dans le stock de pièces de karting que j'ai récupéré au fil des années. Je raccourcis au tour à métaux deux biellettes alu, en gardant le pas à gauche et en re-taraudant côté raccourci, pour garder le réglage de longueur comme d'origine. Je re-perce aussi les fusées pour augmenter l'angle de braquage.
Moteur
J'ai abandonné le moteur à essence initialement prévu, pas adapté au petit, bruyant... J'ai basculé sur un moteur électrique brushless 2000W acheté sur AliExpress (159€).
Le kit moteur est livré avec un boitier controlleur, une pédale d'accélérateur, un "neimann" avec sa clé, un sélecteur 3 positions pour limiter la vitesse (pas mal quand on veut pouvoir mettre l'engin dans les mains d'un petit garçon!), une couronne et sa chaine, bref, y'a plus qu'à.
Le contrôleur a une entrée pour activer le frein moteur, ce qui me donne la possibilité d'ajouter une télécommande par "bip" pour stopper l'engin à distance si le petit s'emballe au volant.
Pour adapter la couronne sur l'axe arrière, j'utilise un moyeux porte-couronne de disques que j'avais sur un de mes châssis. Réduction au tour à métaux pour l'adapter, 6 taraudages M6, et zou.
Freins
Je pars d'un kit frein à disque de VTT sur Amazon, 20€ - commande mécanique, pas hydraulique, d'une part parce qu'on est pas sur un kart de compétition, d'autre part pour limiter l'entretien et les risques de grippage des pistons, sans même parler du coût.
Je modifie/déplace la pédale d'origine du Karting, avec une tringle sur rotule pour actionner le levier sur l'étrier, lui même modifié pour s'adapter à la cinématique du mouvement. Le disque est fixé sur l'axe arrière via un moyeu de roue modifié au tour à métaux.
Le frein fonctionne, mais n'a pas le mordant que j'espérais, dû au fait de la commande par tige poussée, qui flambe sous l'effort et réduit la puissance de freinage.
Du coup pour compenser, j'ai ajouté un micro switch pour activer le frein électrique du moteur en fin de course (et ça recharge la batterie du coup!). En attendant de revoir ma copie, modifier le système pour tirer sur la tige à la place, ou passer en commande à câble... à améliorer.
Habitacle
OK, "habitacle" est un bien grand mot ici, mais bref, je voulais un intérieur "child safe" pour mon fils.
J'ai fait un plancher, une assise et un tableau de bord en contreplaqué de 10 et 12mm, ça évite que le petit aille mettre ses pieds dans la direction ou ses doigts dans la chaîne du moteur.
Ponçage, gesso, re-ponçage fin, et deux couches de glycéro au rouleau mousse (vert un peu flashy mais j'avais le pot qui traînait sur une étagère).
La planche à l'avant sous le capot, supportera batterie, contrôleur, et le reste du circuit électrique. Deux cornières en aluminium (récupération) sont fixées sur les côtés du plancher, la carrosserie vient se loger dedans.
Sur le "tableau de bord" on retrouvera la clef pour démarrer, et l'interrupteur des phares. Juste en dessous du siège sur la droite, un bouton poussoir pour actionner la marche arrière. A venir : une "jauge" pour suivre l'état de charge de la batterie.
Pare-brise
J'ai trouvé chez CastoMerlin 2 charnières qui ressemblent pas mal à celles du 181...
Alors un bout de plexi, un peu de profilé alu en U, et hop, un petit pare-brise à l'échelle! J'avais même un rouleau de jonc caoutchouc (protection de portière) qui trainait et qui ira nickel tout autour une fois passé en peinture. Je garderai l'adhésif de protection bleu sur la vitre jusqu'à ce que ce soit peint aussi.
Assemblage et circuit électrique
Allez, on remonte tout ce petit monde ensemble!
L'engin est alimenté par une batterie pour vélo électrique, le plus gros investissement sur ce projet : 295€ sur AliExpress. Livrée avec une sortie sur prise standard XT60, 52 cellules Lithium-ion type 21700 3.7V/4800mah montées en 13S4P, pour un total de 19.4AH sous 48V. Probablement surdimensionné...
J'utilise un convertisseur/abaisseur de tension pour avoir du 12V depuis les 48V de la batterie, et par sécurité je pose une boite à fusible avant d'alimenter les différents éléments :
un buzzer pour klaxon (actionné depuis un bouton au volant)
les phares à LED à l'avant (ampoules LED T10)
les feux arrières (platines 48 LEDs smd), actionnés par un microswitch en début de course de la pédale de frein
un relais télécommandé, pour actionner le frein electrique à distance (sécurité pour quand je mets mon gamin au volant) - avec deux relais derrière pour que les feux de frein s'allument en même temps.
Un seul fusible pour le circuit 12V aurait été suffisant, mais je me suis fait plaisir.
Premiers tours de roues
Le projet est finalement sur roues, 16 ans après avoir commencé! Ouais, je sais, je suis pas rapide hein...
Premières impressions et améliorations à prévoir :
2000W ça envoie fort! Cale en bois sous l'accélérateur impérative pour le petit, et bien content d'avoir un sélecteur de vitesses!
En pleine accélération le train avant déleste et la direction ne devient plus qu'une vague recommandation... L'absence de différentiel n'aide pas évidemment.
Je suis bien content d'avoir prévu la télécommande pour arrêter l'engin à distance, ça a évité bien des accidents à mon fils ; pour sa défense, sa conduite s'est vite améliorée et il continue de battre son propre chrono du tour du Nürbur-Green (le jardin quoi )
Haut sur pattes + voie réduite + haute vitesse = si on tourne sec on a les roues côté intérieur qui se soulèvent facilement... Et oui, j'ai réussi à me mettre sur le flanc!
Il faut que je raccourcisse de quelques millimètres mes biellettes de direction, pour l'instant même réglées au minimum j'ai un gros pincement sur les roues avant, ce qui donne une direction aléatoire sur terrain où le grip change.
J'aurais dû réduire la chasse sur les fusées, la direction est un peu lourde pour le petit.
J'aurais dû m'appliquer à faire un marbre plus sérieux, la géométrie du châssis est dans les choux... J'ai pû rattrapper un peu avec les réglages, mais ça aurait pû être beaucoup mieux.
Les pneus ont plus de 15 ans, sont archi secs, à l'avant ils ne tiennent plus la pression ; à changer rapidement.
Je ne vous cache pas que cette dernière photo me file le sourire, pour plein de raisons. 16 ans pour en arriver là, mais ça en valait la peine!
Il reste encore pas mal de choses à faire avant de considérer le Mini 181 terminé : peinture, pare-chocs, phares, feux de freins, assise, jauge pour la batterie... Mais le petit a pu faire ses premiers tours de jardin pour Noël, c'était le plus important!
Le moteur est finalement de retour sur la voiture après presque 13 ans! Je l'avais sorti en 2008 en vue de sa restauration...
Baie moteur
Comme il était hors de question de remonter mon beau moteur tout propre dans une baie moteur dégueulasse, j'ai décidé de virer l'insonorisant carton d'origine, qui était tout déformé - et je préfère le look de la tôle dans le compartiment moteur, quitte à perdre l'isolation phonique qu'il procure. Je vire aussi les deux petits coussins cachés dans les cornes de la carrosserie, un vrai nid à rouille.
Ensuite grosse séance à l'acétone pour virer les restes de colle (il y allaient pas de main morte sur la colle chez VW), et meulage des petits picots soudés qui maintiennent le carton d'origine...
Masquage de tout ce petit monde, et protection de l'atelier... Qui ne suffira pas au final, j'avais sous-estimé jusqu'où l'overspray pouvait aller, mon sol en gardera des marques...
Hey, c'est plutôt propre comme résultat, non? (avec les joints de tour moteur neufs aussi passage...)
Préparation montage
Tant que le moteur était déposé, j'en ai profité pour changer les supports de boîte, y compris celui du nez de boite spécifique à l'année modèle '60 (référence VW 111301265C).
Je remplace aussi le joint spi de l'arbre de boite de vitesses, modèle spécifique aux split-case (référence VW 111307113C) : il a une collerette parce que son logement n'a pas de portée au fond sur lequel il s'appuie. J'avais toujours le joint d'origine en place, qui au bout de 60 ans avait bien durci et méritait d'être remplacé...
Attention à l'installation, du fait de l'absence de portée sur laquelle le joint viendrait buter une fois en place, on peut taper un peu trop fort, l'enfoncer trop loin, et il est alors difficile de ressortir le joint sans l'abîmer (ne me demandez pas comment je sais ça )...
La boite est vidangée à la SAE90, la dernière vidange datait de 25 ans, c'était l'occasion...
Le ressort de rappel du levier de la fourchette d'embrayage ayant cassé (il allait bien avant, étrange quand même...), je le change aussi. Attention, modèle spécifique splitcase là aussi, référence VW 111141723A.
J'ai remplacé aussi toutes les durites d'essence, le filtre à essence (installé sous le réservoir), et le robinet sous le réservoir qui a toujours fuit depuis que j'ai cette caisse. Je suis un peu parano de l'incendie, je poserai sûrement un Blazecut bientôt aussi...
Je pose un faisceau d'allumage neuf (Bosch), en remontant des repros des supports caoutchouc spécifiques aux modèles 59-61 (référence VW 113905451), avec une touche de vaseline pour qu'ils se mettent en place sans trop forcer sur la turbine. Je garde pour le moment l'allumeur d'origine, à remplacer à l'occasion par un 010...
Remontage moteur
Bon... Ben cette fois on a fait le tour je crois, le moteur est prêt à retourner dans la caisse. Ce que je fais tout seul en moins de 15mn, l'avantage des petits moteurs d'origine...
Je peux alors enfin installer l'échappement inox de chez VintageSpeed (acheté y'a 6 ans déjà!). Belle bête! Ce modèle est prévu pour différentes largeurs de moteur, ce qui m'arrange puisque j'avais tapé dans les culasses pour augmenter le RV (cf. post "fermeture du bloc"), ce qui a réduit la distance entre les culasses de 6.4mm...
Du coup je n'ai pas (trop) galéré pour le monter, pour une fois que quelque chose se passe comme prévu!
Avec un peu d'ajustement je remonte les toles sous moteur et les boites de chauffage 'cf. leur restauration sur mon post précédent), et je connecte tout ça à l'échappement.
Premier démarrage
Finalement, 13 Avril 2021 (oui, oui, je sais, je suis à la bourre sur la publication de mes articles!), tout est prêt pour le premier démarrage... J'en menais pas large je dois avouer.
Réglage statique de l'allumage à 7.5°, puis réglage des culbuteurs, amorçage de la pompe essence et de la ligne avec une pompe à vide qui sert normalement à purger les freins (ça marche très bien pour ça aussi)... J'ai ensuite mis le circuit d'huile sous pression en débranchant la bobine d'allumage puis en faisant tourner le démarreur jusqu'à ce que le témoin de pression s'éteigne (ce qui prend 20/30 secondes). Ça permet d'avoir tout le circuit rempli pour le premier démarrage et évite que le vilo tourne à sec sur les coussinets...
Après, ben... Un coup de Start Pilot, une grande inspiration, et...
Ouf, c'était une grosse étape ça! Un réglage carbu à affiner, un coup de lampe stroboscopique, plus 2 ou 3 bricoles, et on reprend la route!
Bon, la première sortie s'est malheureusement finie sur dépanneuse à cause d'un renvoi de pompe à essence, cf. edit du 2021/10/22 sur le post dédié... Mais depuis ça roule nickel! J'ai la seconde qui craque un peu trop à mon goût au rétrogradage, mais pour le moment je vais la faire rouler!
Bon, il est bien mon "Atelier 2.0", mais sans un "établi 2.0" pour aller avec, difficile de travailler dans de bonnes conditions. J'ai bricolé jusque-là sur le dessus de ma servante, mais il est temps de passer la seconde...
J'en avais déjà fait un pour l'ancien garage : vous pouvez retrouver sa construction ici ; il avait ensuite pris un coup de peinture...
Mais la grosse différence, c'est qu'il était alors fixé aux murs de chaque côté : dans le nouvel atelier je ne peux pas faire pareil car les cloisons sont en bac acier, non structurel. Ici, le seul point de fixation est sur la charpente de l'atelier dans l'angle à droite... et au sol. La structure de l'établi doit donc être très rigide, pour que ça ne bouge pas dans tous les sens et cogne contre la cloison du fond si je dois secouer quelque chose dans l'étau...
Du coup cette fois-ci, ça ne sera pas en bois, mais en acier : la structure sera faite de tube carré 40x40 et rectangulaire 80x40 (#overkill). Il me restait du 40x40 de la construction de l'atelier, je suis donc parti sur la même dimension pour optimiser le stock... Je sais, j'ai une certaine tendance à surdimensionner ; la sousdimensiophobie, ce fléau.
Design / Repérage / Marquage
Allez, on y va : si ce n'est pas la première fois que vous venez ici, vous connaissez la boutique, ma première étape c'est Sketchup pour trouver la meilleure configuration :
Le résultat fait 3m15 de long pour 80cm de profondeur, et 1m de haut parce que je suis grand et que je me casse le dos sur une hauteur standard...
Initialement j'avais prévu de mettre ma servante en dessous, mais ça devenait alors trop haut, surtout que j'ai une mezzanine de stockage à 2m10 au-dessus. Du coup je mettrai plutôt la servante sur le côté, avec un morceau de plan de travail dessus, pour avoir un établi complet en "L". Y'a plus qu’à!
Je commence par marquer précisément, au sol et sur les murs, l'emplacement de l'établi, ça me servira de référence par la suite (le niveau laser est l'outil magique pour ça). Le sol n'étant pas parfaitement plat, chacun des 8 pieds peut avoir une taille légèrement différente de ses petits copains, je les monterai donc tous "en place" pour être sûr d'avoir un dessus plan et une structure d'équerre.
Raison supplémentaire de faire tout en place : l'angle des murs dans ce coin n'est pas exactement à 90° à cause d'un mur mitoyen avec le voisin, ce montant de l'établi ne sera pas d'équerre avec le mur du fond comme les autres, faudra adapter...
Structure
Je commande ensuite l'acier chez un spécialiste, Durcomfer à Villeneuve Loubet : les barres de 6m en 40x40 à 36€TTC, alors qu'on est à 15/20€ du mètre en GSB, y'a pas photo. Livraison le lendemain de la commande (30€ la livraison), bon accueil, pas cher, je repasserai par eux à l'avenir.
Pour la fixation au sol, chaque pied est soudé sur une semelle en plat d'acier de 40x8mm d'épaisseur. Chaque semelle est alors boulonnée au sol avec deux chevilles acier Ø12mm pour vis M8 70mm de long. Au total 16 tirants, ça ne devrait pas bouger. #overkill4ever
Le pied le plus à droite est un peu particulier car c'est le seul qui est boulonné à la structure de l'atelier. Pour être sûr de mon coup, je l'ai déboulonné du sol pour tirer les cordons tranquille, mais pour les suivants, j'ai tout fait "en place", en utilisant une règle de maçon et un fil à plomb pour caler l'alignement.
A propos, la soudure, c'est comme la peinture : la préparation c'est 80% du boulot... Avant de sortir le Mig, chaque zone à souder est passée à la lime électrique pour décaper tout revêtement/oxydation. Ensuite, je pointe seulement de chaque côté, pour éviter que les cordons ne tirent et flinguent mon équerrage... Et je finis en chaînette.
Bon, ceci dit, on ne va pas se mentir hein, mes soudures ne me feront jamais gagner de médaille, mais elles tiendront!
Peinture
J'avais au départ prévu de déboulonner la structure du sol pour la déplacer et pouvoir tirer les derniers cordons de soudure et peindre derrière... Finalement, je ne l'ai pas fait, tant pis pour les 3 soudures manquantes, l'ensemble est déjà 10 fois plus rigide que ce que j'espérais ; même en le secouant de toutes mes forces, ça ne vibre pas d'un millimètre. J'avais même prévu des tampons caoutchoucs en haut pour éviter tout choc, mais il n'y a vraiment pas de risque... Et mon côté obsessionnel devra vivre avec la face arrière de la structure non peinte (je prends sur moi par contre! ).
La raison de ce choix de ne pas déboulonner le tout, c'est que les soudures tirent sur la structure, la déformant légèrement : si j'enlève les vis au sol, ça serait une galère sans nom pour tout réaligner et reboulonner... Cet établi est un outil que je veux utiliser au plus tôt, pas un chef d'œuvre, alors pour une fois je prends un raccourci - ça reste entre nous hein.
Bref, 4 couches de peinture au rouleau mousse plus tard (Syntilor Polyuréthane gris clair RAL 7035), j'ai une structure propre prête à recevoir le plan de travail.
J'ai volontairement laissé le haut des pieds du fond non peints parce que je viendrai souder dessus les supports pour l'étagère une fois le plan de travail en place, pour les ajuster au mieux.
Plan de travail
Commande de deux plans de travail chez Leroy Merlin, en 315cm de long et 38mm d'épaisseur plutôt que le 58mm initialement prévu, simplement parce que ça multipliait le prix par trois. Je prépare sa fixation en perçant 22 trous ø5mm dans la structure pour le visser par en dessous.
Après une petite découpe côté droit pour ajuster le plan de travail au mur qui n'est pas à angle droit, et y'a plus qu'à fixer le tout avec des vis 70mm...
Je rajoute ensuite l'étagère au dessus ; je trouve ça super pratique de pouvoir poser des trucs en hauteur juste au dessus du plan de travail quand on bricole, et ça me donne un plan vertical où installer 2 blocs de doubles prises... J'avais récupéré ces deux longueurs de cornière ajourée je sais plus où, mais bonne pioche, c'était pile ce qu'il me fallait ici!
J'ajoute ensuite le morceau de plan de travail sur la servante : ça me donne un grand établi en "L", tout en gardant la mobilité de la servante. J'avais calculé la hauteur de l'établi principal pour que justement la servante avec son plateau arrive à la même hauteur...
Pour garder le plateau en place, je lui fais simplement des saignées à la défonceuse en dessous, dans lesquelles viennent se loger les rebords du dessus de la servante. Ça reste nickel à sa place, sans modification de la servante. Ce plateau est lui aussi découpé pour s'adapter à l'angle des murs, et pour se glisser autour de l'IPN au fond...
Et comme il me reste un bout de plan de travail, je l'ai mis sur le côté sur des tréteaux pour avoir un établi supplémentaire temporaire (spoiler alert sur projet en cours)...
Résultat final
Et... Tadaaaaaaaa!
Le résultat est vraiment proche de mon concept Sketchup initial, et rempli sa fonction à merveille.
Et voilà! Je dois encore fixer l'étau et câbler les prises, mais l'établi est déjà utilisé activement!
Bonne année à tous!
Enfin, ayons des attentes raisonables : qu'elle soit juste légèrement meilleure que la précédente serait déjà un net progrès.
Spoiler alert, la vraie vie étant en avance sur les articles publiés ici (ce qui est une façon de dire que je suis à la bourre sur mes articles) : la cox '59 roule! La photo ci-dessus a été prise il y a quelques jours, en balade autour du cap d'Antibes.
Un article est en fin de realisation sur le remontage du moteur et son premier démarrage, mais ça prend du temps à écrire, traduire, etc... Un peu de patience!
Un autre article à venir très rapidement est la (re-)remise en route du 181, qui a été un "rabbit hole"... Attendez-vous à un article à rallonge du coup.
Pour conclure, le Père Noël m'ayant apporté une caméra 360°, j'expérimente... Je vous laisse avec deux vidéos réalisées ces dernières semaines. Bonne route!