Alors, Fakarava, un peu de Géo, encore : c'est a 1 H 15 de vol de Papeete (à bord d'un ATR 42 à hélices), soit environ 450km au Nord-Est.
C'est dans l'archipel des Tuamotus ; il s'agit d'un atoll corallien, une bande de corail de 400 mètres de large, décrivant une sorte de rectangle déformé de 60km sur 20... Altitude maxi : 3m au dessus de l'eau, population : 300 habitants. Tout est en corail, les routes, les plages...
Sensation étrange que celle d'être sur la création d'une colonie d'animaux! Le bout du monde...
Intérêt principal de l'endroit : la plus grande passe de Polynésie, et la seconde au monde : 1km600 de large! Une passe, c'est un passage dans la barrière de corail entre le lagon (dedans) et l'océan (dehors). Quand la marée s'inverse, les millions de m3 d'eau entrent dans le lagon, en un courant monstrueux ; et si on plonge la dedans (plongée dérivante, on se laisse volontairement embarquer sur presque un kilomètre), on rencontre du "gros" : bancs de requins gris (raira), requins pointe blanche du lagon (mamaru), requins pointe blanche du récif (tapete), requins dormeurs... Et surtout, la bestiole de mes rêves sous l'eau : la grande Raie Manta!
J'ai eu la chance de caresser une de ces bestioles majestueuses, qui promenait ses 3m d'envergure dans 40 mètres d'eau... Quel souvenir!
Je ne m'attarderais pas dessus... 30 heures de voyage, 12 heures de décalage, avec une otite et une gueule de bois, mes amis là bas n'ayant pas voulu me laisser partir "comme ça"...
J'ai connu des voyages plus agréables, comptez 15 jours pour récupérer!
Conclusion
En trois mots, c'est un pays fan-tas-tique!
Bon, soyons très honnête, il est des points qui ne me manqueront pas :
le coût de la vie exorbitant, les moustiques de guerre (furtifs à tête chercheuse), l'humidité (toutes les fringues, les draps, sentent rapidement le moisi et se couvrent de champignons!), la chaleur, les voitures réparées au fil de fer (accidents fréquents), la pollution sur Papeete (irrespirable), les magouilles politico-financières, les insectes (les fourmis, les araignées, les blattes, les mouches pisseuses qui bouffent la peinture des bagnoles, et bien sur le "cent pieds", le scolopendre, un peu le scorpion local)...
Et surtout, surtout, ces saloperies de coqs qui se mettent a chanter a partir de 3 heures du mat'!!!
Mais c'est un bien faible prix a payer pour un cadre de rêve! La plage de sable blanc avec un cocotier au dessus du lagon... La population toujours souriante, ou le tutoiement systématique est de mise...
Le poisson cru au lait de coco, ou le sashimi sauce noire, les pieds dans l'eau, chez Michele... Les odeurs entêtantes de fleurs (aaaaaah, le tiaré!)... La végétation fantastique...
Les fruits frais (ananas, bananes et pamplemousse en tête)... La coco glacée qu'on sirote en se baladant dans le marche de Papeete...
L'accueil avec un collier de fleurs quand on arrive sur une ile (on offre un collier de coquillages pour le départ)... L’île de Moorea, en particulier la baie de Cook, avec ce pic semblable a un visage regardant le ciel... Les plongées de rêve, au milieu des coraux, requins, thons, espadons, barracudas, rémoras, poisson lion, raies aigle, pastenague, manta - et même baleines et dauphins, selon la saison, pour les plus chanceux...
Et bien sur, l'inévitable coucher de soleil, rouge sang, encadré de ces nuages cotonneux qu'on ne trouve que sous ces latitudes...
Autant de sensations, de petits moments, qu'il faut vivre pour comprendre de quoi je parle!
Le compte est vite fait : si vous avez la moindre occasion d'aller visiter la Polynésie Française, foncez! Ce sont des îles de toute beauté, ou il existe encore des coins sauvages, pas bouffés par l'industrie touristique galopante, et ou pour un temps encore, l'accueil de la population locale est excellent (contrairement aux Antilles, par exemple)...
Liens utiles
Je vous ai convaincu d'aller jeter un œil la bas?? Voici quelques liens qui vous seront utiles...
Te Ava Nui : le site du centre de plongée de Jean-Chris "Le Chien Jaune" Lapeyre à Fakarava. Jetez un oeil en particulier à l'album photo!
TahitiFenua : le site français des passionnés de la Polynésie, incontournable!
Scubapiti : mon centre de plongée sur Mooréa... Daniel, Tofouille, Rebecca et Henri, merci pour tout!
De mon vrai prénom Jean-Michel (mais tout le monde m'appelle "Jim"... à part les impôts!), je suis agé de 50 ans, 1 mois, 30 jours, 23 heures et 10 minutes alors que vous lisez ces lignes (si c'est pas de la précision ça!). Je vis sur la Cote d'Azur, dans le sud de la France...
"Sham" est un pseudo que je me suis auto-attribué vers 1989 pour signer mes dessins, graffs, etc...
Sham est diminutif de "Shaman", et un jeu de mots sur "Sham-One". Bref, petit a petit, les potes à l'Université ont commencé à m'appeler Sham, et ça a continué au boulot ensuite... Tant et si bien qu'à un moment, beaucoup de monde pensait qu'il s'agissait de mon vrai prénom!
Edit 2021 : la relève est assurée!
ShamWerks :
ShamWerks est la 4ème version de mon site.
"Werks", en Allemand, signifie "travail", ou "usine"; la VolkswagenWerk, par exemple, c'est l'usine VW...
Puisque ce site présente mes travaux, dans différents domaines, et que je suis plutôt branché germain coté mécanique...
ShamWerks, c'est le Journal d'Atelier de Sham!
Bien que ce site s'apparente à un blog dans son aspect, je souhaite privilégier la qualité des articles à leur quantité. Je préfère proposer un contenu original, utile, et fait maison...
Techniquement, je code ce site à la main depuis de début, sur une plateforme PHP/MySQL que j'ai développée ; un jour peut-être je migrerai vers WordPress.
Historique :
Faisons un peu d'archéologie online :
1996
Je débarque sur la toile en '96 avec un site nommé "Good Morning Net'naaaaam", jadis hébergé chez Geocities... Et disparu du Net aujourd'hui. C'est pas une grande perte, ceci dit. (Edit 2016-05-23 : En fait il en reste une trace chez Archive.org!)
1998
"Da Sham's Webpage" voit le jour, la V.1.0 étant hébergée chez feu Citeweb jusqu'à fin 1999:
Premier Janvier 2001
La V.2.0 apparaît, sur un nouvel hébergeur : Free (God bless the freebox) :
Juin 2003
La V.3.0 apparaît, abandon des frames, mais toujours chez le même hébergeur :
2006
10 ans après ma première apparition online (rhaaa la claque!), voici donc la V4.0, qui pour fêter ça, a même son propre nom de domaine : bienvenue sur ShamWerks.com! J'offre au passage un vrai hébergeur à mon site, passant chez OVH...
'Tain... 29 ans online à l'heure où vous lisez ça, ce blog est officiellement un dinosaure du Net!
Je suis fatigué de ces sites/blogs/réseaux sociaux où l'on peut trouver une faute d'orthographe tous les 2 mots, le tout ponctué de langage SMS, de "LOL", de "MDR" et autres barbarismes... En 2000, "LOL" était cool ; aujourd'hui, il a plutôt tendance à me taper sur les nerfs, d'autant que ceux qui l'utilisent ne le font plus seulement à l'écrit, mais aussi à l'ORAL! Mes oreilles de vieux ont du mal...
Bref! ShamWerks revendique être le premier site de la B.A.L. :
la Brigade Anti-LOL! Pas d'ça chez nous!
Edit 2016-06-24 :depuis que j'ai écrit ce billet, "LOL" est non seulement entré dans le langage courant, mais il est même entré dans Le Petit Robert en 2013.
Je suis atterré... Le combat anti-LOL continuera!
Grand remontage après peinture!
Le plus difficile aura été de placer les pare-chocs, à cause des renforts destinés aux modèles exports, qui persistent à ne pas tomber "en face"!
Les feux arrière me demanderont eux aussi une patience infinie pour retrouver leur place d'origine...
Bref, après quelques heures de bataille, voila Elvira a nouveau dotée de ses feux, pare chocs, plaques d'immatriculation (faites sur mesure par les Etablissement Maillefaud à Paris, publicité gratuite, ils font du travail superbe!)...
Ma cox avait été droppée (rabaissée)... Je lui ai donc rehaussé la suspension pour lui rendre son aspect d'origine...
Mais en gardant quand même le nez plus bas (ca s'appelle donner du "rake") juste pour le look!
En avant, j'ai deja tombé la roue, l'amortisseur, l'ensemble transmission / tambour de frein, la butee de fin de course...
En 3 etapes, comment remonter une suspension:
On demonte la plaque qui masque la barre de torsion (4 écrous très serrés)
On voit la barre de torsion et ses cannelure: il faut sortir la plaque sans bouger la barre de torsion.
Et voila! Il n'y a plus qu'a remonter avec un cran en plus! (on voit tres bien sur la photo la barre de torsion qui est restée dans le tube)
Elvira de recevra qu'une peinture extérieure, pour plusieurs raisons :
- La peinture intérieure est irréprochable, margrès ses 39 ans!
- J'aime bien la patine de la peinture intérieure...
- Mes finances ne me permettaient pas un décoquage complet!
Bref, après démontage de tous les éléments extérieurs (pare-chocs, feux, phares, vitres, etc), la belle est toute poncée et apprêtée, comme on le voit ici.
L'intérieur des ouvrants recevra lui aussi sa couche de noir (Schwartz L41 chez VW!) : capots, portes...
La seule grosse intervention sera la réparation d'une déchirure sur le capot avant, maladie commune aux modèles de cette période : n'ayant qu'un seul compas pour maintenir le capot ouvert, il y avait forcement un garagiste moins précautionneux pour tenter de le fermer en forçant... La réparation faite par mon carrossier est superbe, on ne voit plus rien, il a meme rajouté une petite pièce métallique à l’intérieur pour éviter que ca lâche. Superbe!
Après plusieurs couches de noir, voila le résultat!
Hum, j'aime beaucoup son look de dragster comme ça, sans pare-chocs!
Voila, il ne restera plus qu'à rendre leur teinte d'origine aux jantes (ici encore dans leur affreuse teinte vanille) et au réservoir (Blanc Perle PerlWeiss L87), ainsi qu'à quelques accessoires... Mais on peut déja attaquer le remontage!
Il s'agit d'une Volkswagen type 1/13 Limousine (si,si, c'est vrai, dixit le musée de Wolfsburg!) sortie des chaines de Wolfsburg le 19 Aout 1959. C'était un modèle export destiné à la Grèce.
Elle fut achetée par la famille royale d'Espagne, et servi ainsi de voiture à tout faire aux domestiques durant plusieurs années, avant d'être rapatriée en France (première immatriculation Francçaise le 09/08/1985).
Puis un jour, Marie Messia de Lesseps, Comtesse de Bavière et Bourbon (ca s'invente pas) a emménagé à Villefranche sur Mer, en ramenant Elvira avec elle.
Malheureusement, cette chère femme n'avait que de faibles notions de conduite, et ses évaluations du gabarit d'Elvira s'avéraient souvent fausses. Les ailes d'Elvira passèrent alors de très mauvaises années!
Un passionné de VW, qui habitait dans la même ville, louchait sur cette 59, encore (!) en bon etat. A force de persuasion, il finit par convaincre Marie MdLCdBeB (j'abrège) à lui vendre l'engin. Il refit alors l'intérieur, sérieusement défraichi, mais quelques temps après (une naissance et un déménagement plus tard), ses finances l'obligèrent a se séparer dudit véhicule.
C'est alors que j'entre en scène, en lui achetant cette voiture en 1994. Elle m'a servi pendant une année à aller tous les jours à l'université à Nice (40 bornes aller-retour). Tout ca avec son petit pied-moulé d'origine, jamais refait... Puis elle trouva un nid douillet dans mon garage, pour se refaire une beauté au fil des ans et de mes finances!
Etat des lieux :
Voici juste 3 photos "avant". La première avait été prise au meeting de Draguignan, en 1997. Les autres datent d’Août 95, prises en Corse face aux Iles Sanguinaires au coucher du soleil (à l'extrémité du Golfe d'Ajaccio, ces îles sont appelées Sanguinaires car elles deviennent rouge sombre au coucher du soleil en hiver).
Voila à quoi ressemblait ma Cox quand je l'ai achetée!
Un intérieur refait à neuf, une carrosserie exempte de corrosion...
Mais en revanche, une mécanique un peu fatiguée, une peinture rendue matte par le soleil, des pare-chocs simple lame au lieu des modèles "export" d'origine... De plus, la belle a été rabaissée, ses jantes ne sont pas a la teinte d'origine, etc...
Bref! Un peu de travail en perspective!
Bye bye, ma Tante.
Presque 5 ans se sont écoulés depuis mon passage en Gwadloup'... Tu t'es bien battue, mais le Crabe a fini par avoir le dernier mot... Putain d'maladie.
Je me sépare finalement du Lambretta, vendu sur eBay à un passionné parisien : Yves G., membre de l'excellent club Les Tontons Scooteurs.
Le "gros canari" roule beaucoup avec son nouveau propriétaire, il a même déja fait Paris-Deauville aller-retour!
C'est la dernière photo de la bête que j'ai faite, juste avant de le faire monter dans le camion qui se trouve à l'arrière plan, et qui devait le transporter vers Paris... Un petit pincement au coeur quand même ; il m'en a fait voir des belles (saloperie de condensateur d'allumage...), mais après des centaines d'heures passées dessus... On s'attache, forcement.
Bonne route l'ami Lamy, bonne route Yves, je passerai régulièrement sur le site des Tontons Scooteurs pour voir comment se comporte "Mimosa"!
L'idée me trottait dans la tête depuis un moment. J'avais vu ce type de lampe dans une série américaine, impossible de me souvenir laquelle... Friends peut-être?
Bref, après des mois de surveillance infructueuse sur eBay pour trouver une paire de phares anciens, chromés, et à un tarif abordable, c'est finalement chez un petit brocanteur à 5 minutes de chez moi que je trouve mon bonheur, pour 30 euros! Origine inconnue, je dirais Renault années 40.
Les deux phares sont exactement comme je voulais, avec juste quelques piqures de rouille au dos... La fabrication des pieds peut commencer!
C'est parti! Mon atelier se couvre gentiment de sciure de pin...
La découpe du bois pour les pieds continue.
3 pièces par pied, 3 pieds par lampe, 2 lampes... Soit 18 pièces à couper, poncer, percer, ajuster!
Fabrication de la seule pièce un peu "tricky" de ce montage : la tête du trépied, sous le phare. Enfin, rien de bien compliqué non plus hein...
Voila toutes les pièces à fabriquer pour une lampe : les 9 morceaux de tasseau de pin pour les pieds, la tête de trépied, un peu de quincaillerie... Et les 12 plaquettes en alu qu'il faut tailler, limer, et percer!
Premier montage à blanc, pour voir... Je suis content du résultat!
Il faut maintenant vernir tout ce petit monde... J'ai choisi une teinte acajou satiné dont le rendu est superbe, mais très fastidieux à appliquer : 3 couches avec ponçage fin entre chaque couche. Et tout ça sur 18 morceaux de pied... C'est long!
Ici, séchage "artisanal" d'une première série!
La tête de trépied reçoit elle aussi ses couches de vernis..
Gros plan sur les plaquettes alu nécessaires au réglage de la longueur des pieds.
La procédure et longue est chiante ennuyeuse, mais le jeu en vaut définitivement la chandelle! Il est pas beau mon premier pied?? Allez, plus que 5...
Enfin, montage complet de la première lampe...
Une ampoule, une douille, une longueur de fil et un variateur plus tard... Et la lumière fut!
J'ai gainé le fil d'alimentation dans un tuyau de douche chromé, pour faire plus habillé et coller au look vintage de l'ensemble...