La petite Charlotte allant sur ses 5 ans, et sa mère, une amie, ayant trouvé un vieux tricycle (70's?) négligemment jeté aux ordures, je me suis retrouvé avec un "week-end project" qui me plaisait bien...

Mission : faire d'un vieux jouet rouillé un chouette cadeau d'anniversaire! Démontage complet (enfin, presque, la selle et le guidon étaient complètement soudés par la rouille, impossible de les séparer sans tout tordre...)... Puis décapage en règle à la brosse métallique sur perceuse, montée statique sur un tréteau, avec un variateur à pied pour la mettre en route : moins de 30 minutes pour en arriver à ce résultat! Apprêt anti-rouille en bombe, en deux couches... Appliqué juste après le décapage, sinon le métal se pique de rouille tout de suite! Pas de photos de la mise en peinture (en bombe aussi, 2 couches de rouge, 2 couches de blanc) car la météo commençait à virer et je voulais finir avant que l'orage n'arrive... J'ai donc un peu zappé l'appareil photo!
Les couleurs sont évidemment calquées sur les célèbres Radio-Flyers... J'aurais pu faire plus girly, mais la maman n'en peut plus du rose!

Il ne restait plus qu'à peaufiner le résultat :

• dégraissage de la chaine et remontage avec de la belle graisse propre,
• polissage des jantes (brosse métal douce + Ouator, suffisant pour se voir dedans),
• passage des pneus au "brillant pneus" pour en raviver le noir,
• garnissage de la selle en skaï blanc (colle néoprène en bombe, résultat bluffant)
• adaptation d'un phare et d'un klaxon (le klaxon-qui-fait-du-bruit était un impératif du cahier des charges!)
• nettoyage en profondeur des poignées,
• mini-pinstriping sur le carter de chaine et le fourreau de fourche (une première pour moi, soyez indulgents!)

Et voila! Le cadeau parfait pour qu'un p'tit monstre puisse dévaler les rues de son village! C'était aussi l'occasion de faire une photo souvenir... Le même gosse, les mêmes outils... Presque le même tricycle. Putain, 30 ans. Presque flippant, hein?
"Il y a des choses qui changent. Et d'autres qui ne changent pas."


edit Février 2019 : Cet article est doux-amer pour moi aujourd'hui, près de dix ans après l'avoir écrit. Il y a quelques jours, Anna, qui m'avait demandé de restaurer ce tricycle pour sa petite Charlotte, a mis fin à ses jours. Nous n'étions plus en contact régulier (la vie, les années, ont tendance à faire ça), mais son rire, son sourire, resteront avec moi. Ses deux grandes filles devront grandir sans leur maman désormais... Je les vois encore découvrir ce tricycle, sur la place de Valbonne, et partir à toute bombe dessus en riant, en faisant peur aux passants à grands coups de klaxon...
Je suis tellement désolé que tu aies fait ce choix Anna, j'espère que tu ne souffres plus aujourd'hui.

Google Books vient de frapper fort (encore une fois!) en mettant en ligne l'intégralité des numéros de Popular Science Magazine, depuis le premier sorti en mai 1872!

Bien sûr, si vous trainez sur ShamWerks, vous serez plus intéressés par les numéros des années 50-60. Et justement, là , c'est une orgie de couvertures rétro-futuristes hallucinantes! Un bonheur!

Plus spécifiquement, vous trouverez par exemple dans le numéro de Juin 57 un comparatif des "voitures étrangères", où sont mises en concurrence le Karmann Ghia Low-Light (qui fait la couverture), la BMW Isetta, la Renault Dauphine, etc... Et dans le numéro d'Avril 58, c'est une Coccinelle qui fait la couverture, illustrant un article sur les "8 petites voitures qui se sont le mieux vendues"...
Ou encore, dans le numéro de Février 67, un dossier sur les voitures "que vous pouvez monter vous même", avec à l'honneur les Buggies Manx! (wouaaah, l'était jeune Bruce Meyers sur ces photos! ).
Encore des buggies en couverture du numéro d'Aout 69, et du numéro de Mars 69 (avec aussi un article de Wernher Von Braun, marrant comme ils ont occulté son passé de SS parce qu'ils les a emmenés sur la Lune... Bref...).

Je pourrais continuer à vous filer des liens, mais le mieux est que vous alliez fouiller vous-même : ça se passe ici!
Merci qui? Merci Google.

Il y a tout juste un mois, une barrière est tombée, dans l'indifférence générale. Bon, OK, je peux comprendre que la crise économique mondiale occupe plus les esprits que ce genre de nouvelle... Bref.

A Lüderitz, en Namibie, se déroulait le Luderitz Speed Challenge 2008, un concours de vitesse à la voile validé par le très intransigeant WSSRC (World Sailing Speed Record Council)...
Et c'est là-bas qu'un nouveau record est tombé, et pas des moindres, puisque la barre mythique des 50 nœuds a été passée! Dans le milieu des voileux, c'était l'équivalent du mur du son! En plus, non seulement c'est en KiteSurf que ce record a été établi (et moi, j'aime bien ça le Kite...), ouvrant une nouvelle ère après des décennies d'hégémonie du Windsurf, mais en plus, c'est un français qui s'y colle!

Le 3 Octobre donc, Sébastien Cattelan fait un passage à 50.26 nœuds, et inscrit son nom dans les livres d'histoire en étant le premier homme à poser le pied de l'autre coté des 50 nœuds... Deux jours plus tard, Alexandre Caizergues (encore un frenchy) lui reprend le titre à 50.57 nœuds, soit 92.6 km/h (1 nœud = 1,852 km/h).

Et ça, sur l'eau, debout sur une petite planche, c'est juste énorme... Regardez la vidéo du run de Caizergues pour vous faire une idée.

Prochaine étape, les 100km/h... Il aura fallu 10 années aux windsurfeurs pour passer de 30 à 40 noeuds : le Kite étant une discipline toute jeune et en constante évolution, certains pensent qu'atteindre les 60 nœuds n'est pas utopique...

Il est temps que j'aille faire un tour à l'Ile Maurice moi...

Petit séjour à New York... Du 20 Septembre au 2 Octobre, 12 jours de bonheur, beaucoup de balades, en évitant dans la mesure du possible les attractions touristiques... Morceaux choisis.
Enjoy.

C'est suffisamment rare pour être signalé : l'excellent site "Le Blog Moto" vient de publier un article sur la RT 125 et l'histoire de DKW.

C'est par ici que ça se passe :
http://www.leblogmoto.com/2008/10/08/dkw-rt-125-une/

Bonne lecture!

La Panamericana.
Une route mythique, qui, n'en déplaise à certains, me fait personnellement bien plus rêver que la Route 66.

Et nous parlons là de la Grande Panaméricaine, depuis Prudhoe Bay, en Alaska, au bord de l'océan Arctique (le lieu le plus au nord du continent américain, qui soit accessible en voiture), jusqu'à la célèbre Ushuaïa, en Terre-de-Feu, à l'extrême sud de l'Argentine. A vol d'oiseau, plus de 15.000 kilomètres ; en voiture, environ 25.000, et pas que de l'autoroute, vous vous en doutez... Un chouette cruising.

Bref : voila que deux allemands se sont lancés dans ce défi, à bord d'une... Coccinelle Split 1952.

Et là, ça impose juste le respect. Ramassez vos mâchoires.
Alors, d'accord, elle n'a plus sont petit moteur de 25 chevaux d'origine... La mécanique est de 1956 : un monstre de 30 chevaux. En dehors de cela, quelques broutilles sécuritaires (passage en 12 volts, ceintures de sécurité, pare brise Sekurit, lave-glace, phares et feux...), et aménagements de confort divers, la belle Allemande est d'origine, pas de préparation off-road (comme on en voit beaucoup depuis quelques temps, mais qui ne fréquentent guère que les parkings des meetings VW...).

Arrivés par Seattle en avion, leur Cox les a rejoint par container. Ils sont déjà montés jusqu'à Prudhoe Bay (une boucle de presque 12.000 kilomètres, excusez du peu!), et sont actuellement de retour sur Fairbanks (Californie), après un passage par Seattle, préparant la suite du voyage. Direction le Sud...

Leur site web n'est (pour le moment) disponible qu'en allemand, mais même si vous ne maîtrisez pas la langue de Goethe, allez voir les photos... : http://www.panamericana-im-alten-vw.de

Chapeau bas, Dirk , Torsten, je serai de ceux qui vous suivent...

Ca faisait longtemps... Alors cette fois-ci, ce n'est pas une, mais deux cartes postales de Juan-les-Pins!
Oui, je sais, je suis limite mono-maniaque ; juste un trouble obsessionnel compulsif de plus à mon actif!

Les deux clichés sont du même carrefour au centre de Juan : le "Carrefour de la Joie" (ça ne s'invente pas) ; mais surtout, ils ont été pris presque sous le même angle, l'un de jour, l'autre de nuit! C'est ce qui m'a permis de créer le bandeau ci-dessus, en superposant les deux photos... D'où ce résultat un peu irréel, où les ombres et les gamins en maillots de bain de la journée, se mêlent aux éclairages néons et aux fêtards en costume de la nuit... La photo de droite ci-dessus (de nuit) est datée de 1958 au dos ; pas de date en revanche pour celle de gauche (de jour).
Mais en l'étudiant de près, on voit une affiche pour un concert ayant lieu de Samedi 1er Septembre ; or,le 1er Septembre ne tombait un samedi qu'en 51, 56 et 62. D'après les véhicules présents (beaucoup d'américaines, de 4 chevaux, Vespa, Lambretta, Fiat 500), je pense que le cliché date de 56...
Notez, sur la photo de nuit, un Rumi Formicchino garé le long du trottoir à droite... Pas courant!

Un cadrage identique et deux années d'écart donc, entre ces deux photos, dont une a voyagé jusqu'en Belgique, pour finalement atterrir sur mon bureau un demi siècle plus tard... Et se retrouver scannée sur Internet. Wow...

Tiens, il y a une pancarte annonçant les Strip-Teaseuses du Crazy Horse au Casino... Dommage, 52 ans trop tard!