Non mais! Voila que je découvre que mon (ex-)Lambretta, qui maintenant coule des jours heureux à Paris... Traine dans des lieux de perdition!
Merci à Pierre (dont le superbe GTR orange est à l'arrière plan) pour m'avoir autorisé à publier sa photo ici!
Toutes les photos de cette sortie des Tontons Scooteurs en cliquant sur l'image...
Une pensée pour Flo qui habite à 2 pas de l'endroit où cette photo a été prise...
Juan-les-Pins, 2007. J'ai une affection particulière pour cette "ville"... Terme qui ne convient pas à ce qui n'est qu'un décor de pacotille, utilisé moins de 3 mois de l'année. Le reste du temps, on dirait un village abandonné dans un western à la Sergio Leone, il n'y manque plus que les balles de paille poussées par le vent...
Un décor de 300 mètres de long sur 100 de large. Ou l'on retrouve toute l'Histoire de l'Homme : séduction, jalousie, sexe, argent, cris, alcool, larmes, rires... une pièce de théâtre à ciel ouvert. Et la pièce se rejoue tous les ans... Depuis toujours, ou presque.
Juan les Pins, années '60... Tout a changé, et en même temps, c'est toujours pareil.
Au final, seule la tenue des filles a vraiment évoluée, délaissant la mode classe et sexy des sixties pour l'écœurant déballage de chair et de silicone du 3ème millénaire... Les temps changent!
A écouter en regardant cette photo : Dany Logan, "Mon cœur à Juan les Pins"...
Edit 18/04/2007 : Je n'avais jusqu'à maintenant qu'un scan partiel de cette photo... Je reviens aujourd'hui sur cette image (article d'origine du 2006/09/30), puisque j'ai mis la main sur la carte postale (merci eBay, pour changer!)!
La carte a été postée le 20 Aout 1967. Les Dauphines et les DS peuplaient les rues, une grande enseigne "Fly TWA" trônait au dessus du Crystal... Le GrandMarnier à gauche existe toujours, ainsi que le LunaPark juste à sa droite, qui est devenu un endroit plein de bornes d'arcades toutes plus bruyantes les unes que les autres... J'imagine qu'à l'époque, c'était plutôt les Flippers qui avaient la cote!
Les informations techniques à propos de la DKW/IFA RT125 n'étant pas évidentes à trouver sur le net (mis à part en Allemand...), je vous mets en ligne aujourd'hui une Notice d'entretien DKW RT 125 (date inconnue, entre 54 et 57)... Et en plus, en français!
Encore une trouvaille dénichée sur eBay... Que je scanne aujourd'hui, en espérant qu'elle puisse servir à d'autres! (laissez moi un p'tit mot si c'est le cas!)
Vous pouvez télécharger l'ensemble du manuel au format zip ici : [télécharger le manuel] (12 pages en 990x706, 5.6Mo).
Encore une petite carte postale ancienne trouvée sur eBay... Repérée de longue date, je l'avais loupée à plusieurs reprises, mais j'ai fini par mettre la main dessus! Une merveille, avec en guest star un superbe Karmann-Ghia Low-Light...
En étudiant de très près la photo, on voit qu'elle a été prise en noir et blanc, et colorisée a posteriori. Le ciel, si parfait, est faux : à fort grossissement, il apparait que le ciel d'origine a été découpé, et remplacé par ce fond en dégradé! La retouche Photoshop de l'époque en somme...
Il n'y a pas de date indiquée, mais d'après les plaques d'immatriculations (la plus récente est 932 DQ 06) on doit se situer autour de 1956. L'affiche sur le casino annonce l'élection de la Reine des Fleurs de la Riviera pour le Samedi 23 juin. Il n'y a qu'en 56 que le 23 juin tombait un samedi, voila qui confirme l'année. En fonction de la lumière et des tenues des gens, on peut estimer que la photo a été prise vers Mai-Juin 1956...
Un demi siècle plus tard, le Crystal est toujours à la même place, la librairie aussi... L'Eden Beach Casino, à droite, par contre, est devenu un immonde building vitré, plongeant la rue dans l'ombre dès le milieu de l'après midi...
Tout au fond, au-dessus des pins, l'Hôtel Provençal était encore en activité ; la couleur ocre du haut est une erreur de colorisation, il était blanc immaculé. Ce bâtiment magnifique, gigantesque, a été construit en 1927, et a été l'un des palaces les plus en vue de la Côte d'Azur. Il a été abandonné au milieu des années 70, c'est aujourd'hui une énorme ruine - il semble qu'un énième projet de rénovation (pour y faire des lofts de luxe) soit sur pied néanmoins... wait'n'see...
Manuel Albatross Sports Runabout et Continental 1965
Trouver des informations techniques sur les Albatross n'est pas évident...
Et comme j'ai en main la photocopie du manuel Albatross Sports Runabout & Continental 1965...
Et bien hop, un coup de scanner, et j'en fais profiter la communauté!
Bonne lecture!
Vous pouvez télécharger l'ensemble du manuel au format zip ici : [télécharger le manuel] (31 pages en 1024x630, 11Mo).
Un énorme merci à Richard qui m'a fourni la photocopie de ce précieux document...
Sur les forums VW, et plus généralement les forums mécaniques, il est un sujet qui revient régulièrement : le moteur Pantone, dit "moteur à eau" ou à injection d'eau.
Au final, c'est un peu comme le monstre du Loch Ness : tout le monde en a entendu parler, ou a le voisin - du - cousin - du - pote - d'un - ami qui l'a fait, et ça marche. Mais bien peu l'ont vu en vrai.
Quoi qu'il en soit, voila une perle qui date de 1949 :
Une publicité extraite d'un exemplaire de HotRod Magazine (numéro de Juin 1949) qui trône sur mon étagère, ventant, déjà à l'époque, les vertus de l'injection d'eau dans le carburateur.
Ca n'apporte aucune réponse, mais prouve en tous cas que l'idée ne date pas d'hier!
Après la Coccinelle devenue New Beetle, après la Mini devenue BMW, après la Fiat 500 en passe de devenir Trepiùno... Et j'en oublie volontairement, telle la Renault Fifty... Voila encore une preuve que le design des années '50 reste une valeur sure!
Voila donc une évocation moderne du mythique Solex (sous le crayon de Pininfarina), le e-solex!
Esthétiquement la filiation est indéniable, mais cette fois, le moteur est électrique (!), et à l'arrière (!!)... Et deux freins à disques se chargent d'arrêter l'ensemble. Les temps changent...
D'aucuns y verront certainement un sacrilège. Je préfère y voir un hommage...
Aaaah, les années 50, le Streamline, Raymond Loewy (voir raymondloewy.com)... Toute une époque, qui a donné les premiers concepts cars, dans l'euphorie de l'après-guerre, un temps de débauche de chromes, où l'on ne parlait pas encore d'économie et de réchauffement climatique...
Voila un bel exemple de cette période, un engin sur lequel je suis tombé il y a quelques mois : le GM Futurliner (tout un programme!):
Douze de ces véhicules ont été construits par General Motors, pour la "Parade of Progress" : une tournée de 300 villes, de 1953 à 1956, pour montrer le savoir faire GM et leurs toutes dernières technologies... Déja les prémices de la période avionique de la production automobile US. Chaque Futurliner contenait un diorama, un présentoir...
Un groupe de passionnés restaure un de ces monstres : futurliner.com, à voir impérativement...
Vous pouvez voir d'autres photos sur Thrilling Wonder.
Enfin, la vraie question, c'est combien de tonnes de Belgom il faut pour entretenir les chromes de c'te bête là?
Le Col de Turini est une épreuve mythique pour les amateurs de Rallye, et ce depuis les années 50! C'est une des épreuves du Rallye de Monte-Carlo (Monaco)...
32 kilomètres de spéciale, sineuse à souhait (34 épingles à cheveux!), 1200m. de dénivelé...
Voici une photo qu'un ami m'a confiée : le cliché date de l'hiver 1959, et on y voit plusieurs membres de sa famille (dont son père, Henri, au guidon du second Vespa), s'attaquant au Turini enneigé, sur leurs ACMA '56...
Pour connaitre le lieu, les températures qui y règnent, les performances de ces scooters et leur tenue de route, je trouve que ça impose le respect!
Merci Régis pour cette photo inédite!
Etablir l'historique de la marque m'aura pris un moment... Voici donc un résumé de ce que j'ai pu apprendre sur ces bateaux.
Les débuts
La firme Albatross Marine Ltd. est crée par deux ingénieurs anglais, Peter Hives (fils du directeur de Rolls Royce de l'époque) d'une part, et Archie Peace d'autre part (ingénieur aéronautique formé par la Bristol Aeroplane Company), à St. Olaves (Great Yarmouth, Angleterre).
C'est en appliquant les techniques aéronautiques qu'ils connaissaient, et en utilisant les surplus d'aluminium disponibles après-guerre, qu'ils créent le runabout Albatross MkI en 1949. Les premiers modèles sont commercialisés en 1950, équipés du moteur 100E de la Ford Anglia (4 cylindres en ligne marinisé de 1172cc, soupapes latérales, carburateur SU, sortant 35 cv à 4500 tr/mn).
La réussite
C'est alors que se joint à l'équipe Bruce Campbell, milliardaire de son état (famille Hoover), et ancien pilote d'essai chez De Havilland. A bord de son yacht, il parcourt la Riviera en ventant les mérites du petit Albatross. Suivant son modèle, de nombreux propriétaires de yacht ajoutent cette petite annexe biplace à leur navire...
De nombreuses célébrités deviennent alors propriétaires d'Albatross : Le Prince Rainer de Monaco (il en aurait possédé 6, voir article du 27/12/2006!), Grace Kelly, Onassis, Brigitte Bardot, le Prince Philip (Duc d'Edimbourg, mari de la Reine Elizabeth II), John Pertwee, Stirling Moss, George Formby, etc...
Nous sommes en 1954, et la compagnie Albatross Marine, forte de 60 employés, produit 150 bateaux par an! Pas seulement de petits runabouts, mais aussi des unités plus importantes, toujours en aluminium riveté. La British Rail construira même une voie de garage à proximité de l'usine pour expédier plus rapidement les bateaux vers l'Italie et le sud de la France...
Les ventes augmentant encore, une version 4 places du runabout sera proposée à partir de '57... Une motorisation plus puissante est proposée en option à partir de 1955 (moteur Coventry Climax 1220cc, 70cv), propulsant le petit MkII (conçu en 1960) à 47 noeuds (87km/h)!
Les performances du petit Albatross lui permettent de remporter victoire sur victoire, aussi bien en Angleterre qu'en France (Six Heures de Paris). Pour les mêmes raison, de nombreux clubs de ski nautique (sport alors en pleine expansion) utiliseront ces bateaux...
Le déclin de la marque...
Malheureusement, le destin de la marque est scellé par l'avènement dans les années 60 de la fibre de verre... Les coques polyester sont plus performantes, et plus simple à fabriquer, donc moins chères...
La dernière tentative d'Albatross Marine Ltd. sera un bateau en fibre de 18 pieds, équipé d'un moteur Jaguar de 3,8L. Mais le succès n'est plus là, et la société ferme en 1966.
Le décès d'Archie Peace, atteint depuis l'age de 40 ans d'une sclérose en plaques, se fera même dans l'indifférence de tous...
Albatros aujourd'hui
Environ 1200 Albatross auront été construits, parmi lesquels 800 biplaces (dont 600 MkI), et 400 quatre-places. Seulement 164 modèles équipés du moteur Coventry Climax auraient été produits, ce qui en fait un modèle particulièrement recherché.
On estime à moins d'une centaine le nombre d'Albatross existant encore à l'heure actuelle...
L'engin n'est pas encore à moi, mais l'affaire est quasiment conclue... Voila les photos de cette première visite.
C'est un Vespa Acma 150 N de 1960, acheté neuf par son actuel propriétaire en Algérie. Il l'a ramené avec lui lors de son rapatriement, d'où l'immatriculation qui date de fin 62...
Bref, totalement dans son jus, complet, avec plusieurs accessoires d'époque, il n'a reçu qu'une peinture en 1993... Il roulait il y a encore 4 ans, la remise en route devrait donc être simple...
Et voila, Sham qui après le Lambretta, remet les mains dans les emmerdes mécaniques italiennes...
Pas de grosse restauration prévue pour le moment, juste une remise en route, un coup de propre, et rouler... Affaire à suivre tout bientôt!
Voici un joli hommage télévisé (j'ai presque versé ma larme! ), diffusé au Mexique, alors que la production de la Coccinelle était définitivement stoppée sur les chaines de montage de Puebla.
Alors que la VW n'est plus fabriquée en Europe depuis 1978, l'usine de Puebla, inaugurée en 1964, aura produit plus de 5 millions de véhicules jusqu'à ce fameux 30 Juillet 2003.
La "Cox" aura été produite à plus de 22 millions d'exemplaires dans le monde... Bye bye Choupette.
La première prise au "Yacht Show" d'Amsterdam, peut-être en '59 (c'est ce qu'on semble lire sur l'affiche derrière).
Le second cliché est plus intéressant... D'après les informations que j'ai eûs (merci Fred!), le yacht auquel est suspendu l'Albatross appartenait au Prince Rainier de Monaco. Ce qui confirme l'info selon laquelle il possédait plusieurs de ces runabouts...
Bon, va falloir que je m'en occupe du p'tit gars si je veux m'en servir l'été prochain...
Encore une carte postale de Juan les Pins trouvée sur eBay...
Je ne m'en lasse pas. Près d'un demi siècle plus tard, bien que les enseignes se soient modernisées, les établissements portent toujours le même nom, et l'ambiance estivale est toujours la même... Seulement un peu moins glamour, peut-être.
Vu sur eBay, l'Albatross Super Sport ayant appartenu à S.A.R. le Prince Philip Duc d'Edimbourg (le mari de la Reine Elizabeth II) est à vendre!
(voir l'annonce)
Très classe, le tableau de bord est poli, puisque la coque est intégralement en aluminium!...
Ce bateau, acheté en '56, était utilisé à bord du HMY Britannia pour faire du ski nautique, et ce jusqu'en '67. Belle pièce d'histoire!
Le Prince Rainier de Monaco aurait possédé 6 de ces bateaux... à creuser, qui sait, il en reste peut-être un ou deux à sauver!
J'ai pris cette photo quelque part dans le Col de Vence, en Septembre 1997. Le propriétaire du pick-up, qui devait avoir plus de 90 ans, est arrivé en courant, de peur que je ne lui vole sa "merveille"...
Malheureusement, l'engin a aujourd'hui disparu, probablement embarqué par un ferrailleur, le p'tit vieux étant mort, et le terrain acheté par un jeune couple désireux de "nettoyer" des abords... Dommage, le chrome du phare du pick-up avait résisté sans la moindre piqure à 40 années de gel, neige, pluie et vent en montagne : on savait faire de la came à c't'époque!
Juan les Pins, Mars 1977... Ca commence déja à ressembler au Juan d'aujourd'hui... Le Karmann-Ghia cabriolet garé à gauche ne vous aura sûrement pas échappé?
J'adore ces vieilles images... Voila 2 cartes postales dégottées sur eBay, écrites et postées en Mai 1959.
Cette rue est quasiment identique aujourd'hui, mais l'ambiance a changé... Evidemment, les voitures ne sont pas les mêmes, mais surtout, le touriste du 3ème millénaire est bien plus dégoulinant de crème solaire et de silicone, et en "veut pour son argent"... Exigeance qui le conduit inévitablement à ne pas respecter l'environnement (déja bien mis à mal dans la région) et à traiter tout le monde comme de la m...
Juste retour des choses, les restaurateurs locaux, qui font leur chiffre sur 2 mois de l'année, proposent des plats à la limite de la fraîcheur, ne cherchant pas du tout la fidélisation d'une clientèle qui de toutes façons ne reviendra plus...
C'est dommage, c'est bien dommage.
L'architecture est toujours là, mais l'esprit s'en est allé un peu... Sensation étrange que d'être nostalgique d'une époque que l'on n'a même pas connue, hum?
Cliquez sur les images pour les voir en grand, cadeau de Sham...
Voila comment l'histoire a commencé...
Un ami, Fred, possède ce bateau depuis quelques années, amarré dans le port de Monaco, juste à l’aplomb du Rocher princier.
Mais il faut vite lui trouver une nouvelle maison (au bateau, pas au Prince!), car la privatisation du port a entrainé la fin d'un privilège typiquement monégasque : la gratuité du port pour les embarcations de moins de 4 mètres.
Maintenant, l'Albatross risque le broyeur... Et ce serait bien dommage quand même!
J'ai donc acheté l'engin, Fred n'ayant plus le temps de s'en occuper, mais surtout pour lui éviter de se retrouver à la casse...
29 Septembre 2006, je pars donc récupérer la bête à Monte-Carlo...
Et voila, l'Albatross est à l'abri... Prochaine étape, le remettre en route et jouer avec dès que la météo le permettra!
Le moteur cafouille, j'ai l'impression qu'il a trop d'essence... En plus, au bout de 500 mètres, le cable d'accélérateur casse!! Argh, je suis bon pour pousser l'engin jusque chez moi...
Le câble d'accélérateur est lui aussi remplacé par un modèle téflonné... Le problème de suralimentation en carburant semble venir du pointeau qui ferme mal... Avec un peu de patience et de pâte a polir, j'ajuste le pointeau au mieux ; ça a l'air de le faire, je remonte le tout.
Deuxième essai
L'engin démarre a la première sollicitation. Plus de cafouillage... Je n'ose pas trop m'éloigner de chez moi, par peur de la panne... et finalement, tout va bien!! Bon, j'ai bien quelques gouttes d'essence qui fuient du robinet, et le cable de compteur de vitesse qui a rendu l'âme... Mais sinon, tout va bien, et je pars pour une virée d'une cinquantaine de kilomètres... Un pur plaisir!
L'engin est relativement confortable (bon, au bout d'une heure de route en mauvais état, le confort devient très relatif!!! :-P ). Le sélecteur de vitesse est assez délicat à manier, mais on s'y fait assez vite (j'ai bien compris l'intérêt de l'indicateur de rapport maintenant!!). L'équilibre parait instable au départ, mais c'est une fausse impression donnée par la selle à ressort et les roues de grand diamètre...
Bon, évidemment, ça ne roule pas bien vite : elle était donnée pour 75km/h à l'époque, et je ne pense pas avoir dépassé les 60 ou 65 km/h pour ma part... Cadence "balade" donc, mais quel bonheur!
Et l'engin ne laisse pas indifférent : que les regards soient admiratifs, envieux, curieux, moqueurs ou carrément dédaigneux, tous se retournent vers elle quand elle passe!
Et voila! Encore une qui a retrouvé l'asphalte... Elle méritera un jour une nouvelle peinture, mais pour le moment, je compte bien lui faire avaler quelques kilomètres!!!