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Deck 2 : Lounge
Je suis bien embêté avec ce post...
J'avais toutes les photos de cette partie de la réalisation sur un portable, dont le disque a décidé de rendre l'âme, sans prévenir.
M'étant déjà fait avoir dans le passé, je fais des sauvegardes régulières... Mais je venais tout juste de transférer ces photos là depuis mon appareil, donc pas de sauvegarde!
Du coup, je ne peux vous proposer qu'une représentation 3D de la technique employée, et des photos du résultat final... Qui sait, je finirais peut-être par m'offrir les services (très chers) d'une société de récupération de données, et je pourrais finalement vous montrer de vraies photos... Appel aux lecteurs de ShamWerks : si vous avez un bon plan, je suis preneur!
En avant... Voila la situation à ce moment là du travail. Les bacs pour mes bambous au fond, juste devant la séparation en bois (cf. articles précédents : [Pare-vue/séparation en bois] et [Bacs à bambous]).
Les dalles sont posées sur un lit de sable : j'ai commencé par les retirer sur un carré de 3 x 3mètres. Comme elles font 50x50cm (pour 4cm d'épaisseur), cela fait 36 dalles à mettre de coté.
Le sable laissé à nu est alors bêché, en y incorporant un peu de ciment : ça le stabilisera, évitant que la pluie ne fasse bouger l'ensemble par la suite. On n'ajoute pas d'eau à ce moment là : l'humidité du sol, au fil des semaines, suffira à faire prendre le ciment.
Le tout est finalement mis de niveau et damé. Pour mettre toute la surface de niveau, j'ai enfoncé dans le sable (parfaitement de niveau, moins 1 centimètres par mètre de pente pour l'évacuation de la pluie), 3 lambourdes, espacées d'un mètre. Ensuite, en tirant une règle de maçon perpendiculairement par dessus, on met tout à niveau simplement et rapidement.
Pour réhausser un tel deck, on utilise généralement des parpaings. Pour recycler les matériaux sur place, j'ai réutilisé 32 des 36 dalles précédemment retirées. 16 dalles sont coupées en deux (meuleuse d'angle et disque diamant segmenté), 16 autres sont laissées intactes. En empilant les dalles, j'obtiens 8 cm de réhausse, auxquels viennent s'ajouter la hauteur des lambourdes : largement assez pour laisser respirer le bois, et tout juste ce qu'il me faut pour que les bordures du deck puissent être faits avec une lame de dimension.
Les lambourdes sont posées entre elles et les dalles, un feutre géotextile est installé, pour éviter les remontées de mauvaises herbes.
L'espacement est calculé pour avoir 50cm maximum de portée entre deux lambourdes.
Bien que ça ne soit pas impératif, j'ai choisi de lasurer mes lambourdes avant leur installation, par sécurité. Je ne fais pas totalement confiance au traitement autoclave de ces pièces de pin bon marché... Notez que les lambourdes ne sont pas fixées sur les dalles, elles sont simplement posées dessus : cela pour que l'ensemble puisse travailler avec les variations de température et d'hygrométrie sans tout déplacer.
Les deux doubles lambourdes sont là pour pouvoir faire la jonction en bout de lames : elles ne font que 240cm de long, il fallait donc pouvoir rajouter un morceau de 60cm...
Pas tout à fait d'ailleurs : j'avais calculé mon coup dès l'achat des lames pour en optimiser l'utilisation, car à 17€ pièce, on évite les chutes! Du coup, je coupe 4 morceaux de 59cm dans une lame de 240cm, pour tenir compte de la largeur de la lame de la scie circulaire... La chute finale fait moins de 2cm de large.
Je commence la pose des lames depuis le coté "libre" du deck, pour pouvoir recouper dans la longueur la dernière lame, et l'ajuster au mieux contre les bacs à bambous...
L'espacement de 5mm entre les lames est gardé constant en utilisant des petits croisillons en plastique généralement utilisés pour la pose du carrelage.
Les lames tordues sont redressées à la sangle à cliquet lors de la pose.
336 vis plus tard, les 42 lames du dessus sont enfin en place... Il ne reste plus qu'à installer quelques spots LED et à passer deux couches de saturateur sur tout ce petit monde!
Et donc, voila le résultat de ce deck - ci-dessous, les rares vraies photos que j'aie pu sauver!
La photo de gauche, de mauvaise qualité, a été prise avec mon téléphone, de nuit, juste après avoir terminé l'installation...
La lame manquante à gauche est la trappe d'accès au transformateur torique 12V étanche en dessous. On voit encore en haut à droite le stock de bois restant pour faire le ponton...
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Boardwalk between Decks
Etape suivante, le ponton reliant les deux decks. A l'origine, mes premiers plans prévoyaient une simple marche qui aurait couru le long du premier deck... Mais finalement, l'idée d'un ponton était plus originale, et s'intégrait mieux dans l'ensemble.
Sur la photo de droite, le bois utilisé pour fabriquer la structure. Bon, je dois avouer, j'ai une certaine tendance à sur-dimensionner mes poutres (Kétèb généreux, pour ceux qui connaissent la référence); les principales faisant 11cm de coté (épicéa autoclavé), on doit pouvoir monter à 15 sur le ponton sans qu'il bronche ; c'était mon but, je ne voulait surtout pas d'un truc branlant.
Le dessus du ponton fait 79cm de large. Cela a été imposé par la longueur des lames d'almendrillo que j'utilise, pour optimiser chutes : les lames de faisant 240cm, je pouvais en tirer 3 morceaux de 79cm, avec une chute finale négligeable, d'environ 2cm. Ben oui, faut compter la largeur du trait de scie...
Du coup, les dimensions de la structure ont été calculées en fonction de la largeur du plateau, en tenant compte d'un débord d'un centimètre pour l'esthétique.
Pour faire "propre", j'ai réalisé des assemblage à mi-bois pour la structure. La technique est simple, en utilisant une scie circulaire : on règle précisément la profondeur de coupe en fonction de la partie à supprimer (cf. marquage sur la première photo ci dessous). Ensuite, on fait une série de coupes à quelques millimètres d'intervalle (photo 2) ; les morceaux restant cassent facilement, sont arasés au ciseau à bois, puis finition à la râpe (photo 3). Avec l'habitude, cela se fait rapidement et facilement, et c'est bien plus solide qu'un pauvre assemblage à base de vis et équerres... Et puis c'est plus joli, non?
Après un premier montage à blanc, la structure est assemblée à la colle PU (Poly-uréthane) : c'est une colle qui résiste a l'humidité et gonfle au séchage, comblant les vides et jeux éventuels dans un assemblage. Quelques vis sont ajoutées, mais sont surtout là pour assurer le serrage pendant le séchage de la colle...
La poutre centrale est une lambourde me restant de la réalisation du grand deck ; elle ne supporte en fait quasiment pas de poids lorsqu'on marche sur le deck, l'écartement des 2 poutres principales étant faible et les lames de bonne épaisseur... Son rôle est juste de permettre un vissage des lames au centre, pour éviter qu'elles ne "tuilent" en vieillissant!
Un montage à blanc des pieds montre que l'ensemble de la structure est un poil trop long, juste de quelques millimètres. Ça passe, mais je veux garder un peu de jeu pour prévoir les éventuelles dilatations du bois, je ne veux pas que cela vienne forcer contre mon deck. Du coup, les pieds sont amincis de 6/7 millimètres, toujours par la même technique : une série de traits à la scie circulaire, ciseau et râpe à bois...
Les pieds sont chevillés/collés en place. J'utilise un kit Wolfcraft pour les chevilles : on perce d'un coté, on place les petites pointes en cuivre (voir photo) dans les trous, on ajuste la pièce en face, un coup de marteau et on a les repères précis pour percer la seconde partie...
Ici, les chevilles n'ont qu'un rôle limité dans la solidité de la liaison : avec une telle surface de contact, la colle PU est indestructible. Par contre, les chevilles permettent d'aligner parfaitement le pied et d'éviter tout glissement pendant le serrage des pièces.
L'ensemble de la structure a bien sûr reçu ses deux couches de lasure, histoire d'être certain que ça ne bougera pas dans le temps (je n'ai pas mis en photo cette étape, ça n'avait pas beaucoup d'intérêt...).
Y'a plus qu'à habiller le tout de lames!
Et voila le résultat, pas tout à fait final, il reste encore à passer deux couches d'huile/saturateur pour protéger le tout. Les lames prendront leur teinte définitive après avoir été traitées, et avoir passé quelques semaines au soleil...
Et hop, je vais finir par en voir le bout de ce Terrasse Project!
Terrace Project : Japanese Garden Tsuboniwa Karesensui
Tsuboniwa Karesensui
Ok, ok, I know, "garden" might not be the right word for what happens to be just a square of 1.5m of side length... But I really wanted to have a small Tsuboniwa Karesensui, what you usually call a "dry garden" or "zen garden".
Nothing very fancy about the construction. Just some 3x2" wood pieces spared from the building of the two decks (loggia and lounge), cut to the right dimensions and screwed together... Just a small detail I hadn't planned, a small notch was necessary for the frame to fit perfectly against the fence. Nothing a jigsaw and a chisel can't fix in a matter of minutes though...
The frame is covered with two layers of wood surface coating. The goal is not only to protect the wood, but as well giving it a color as close as possible to the two decks and the boardwalk surrounding it.
Once the frame was in place, I stapled on it a geotextile fabric to cover the bottom part. The objective is that the weight of the gravels that will come over it will help flattening it to the ground. Without it, since the tiles of my terrace aren't perfectly flat, I would have had gravels sneaking between the tiles/ground and the frame...
About the gravels, it's very important to rince them with lots and lots of water before you put them in place, since in their container bags they produce huge amounts of fine stone dust by rubbing against each other. And that dust would then dirty the rest of the terrace at the first rain...
So, here it is, the non-final result.
The above pictures should be seen as "work in progress", the overall setup being just a first test.
Later on, there should be a granit stones Buddhist triad, a river made of black slate flakes, and perhaps a "turtle island" covered with moss... The piece of drift wood on the pictures above was reclaimed on a beach near my place the day after a big storm. I know it has nothing to do with Japanese traditions, but I like it anyway.
To be continued, evolution will come next spring!
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Final Result and Conclusions
Bon, même s'il me reste quelques bricoles à fignoler, il est temps de jeter un oeil sur le Terrasse Project terminé...
Voila, donc, en photos, le résultat final! (cliquez ici pour voir l'état "avant").
Cela fait maintenant plusieurs mois que la terrasse est terminée, les decks ont déjà passé un hiver et un été complets... J'ai donc un peu de recul sur les choix que j'ai pu faire.
Construction
Ca aura été plus de boulot que ce que j'avais initialement imaginé!
Si vous vous attaquez à un projet de ce type, et que vous êtes un peu pointilleux comme moi, ne vous attendez pas un un "weekend project".
Rien que pour ce qui est du vissage : au total, près de 1000 vis y sont passées! Dont la grande majorité nécessitait un trou fraisé auparavant, ajusté au millimètre pour que le rendu soit nickel... Tout ça ne demande pas d'énormes compétences, et est à la portée de tout bricoleur un peu outillé ; par contre, cela prend du temps, beaucoup de temps, pour que tout s'aligne correctement.
Du choix lames avec rainures vers le haut
Les lames de terrasse en bois exotique comportent, généralement, deux faces. L'une est soit lisse, soit légèrement structurée pour la rendre antidérapante. L'autre face présente de profondes rainures dans le sens de la longueur, dont le but premier est à ma connaissance de faciliter le séchage du bois à cœur (et ainsi réduire le "time to market", le délai entre le moment où l'arbre est abattu et la commercialisation du produit fini) et d'éviter que la lame ne se fende.
Bien que cela ne soit pas prévu ainsi, j'ai choisi de poser mes lames avec cette face "verso" vers le haut. Un choix purement esthétique, les rainures profondes ayant un aspect plus graphique (...) à mes yeux.
Je craignais deux choses : d'une part, le risque d'échardes, à cause de l'angle droit au bord des rainures... Mais après un an exposé aux intempéries, tout va bien, pas d'écharde en vue, ouf!
Je pensais aussi que les rainures risquaient d'être difficiles à nettoyer (genre aiguilles de pin, etc). Il n'en est rien, ça se nettoie très bien au jet d'eau, du moment que les rainures sont bien alignées d'une lame à l'autre.
Par contre, ce que je n'avais pas vu venir, c'est la difficulté d'application des produits de protection (huile ou saturateur). Pour un rendu impeccable avec ces produits, il faut en essuyer l'excédent avec des chiffons après une courte période d'imprégnation... Et essuyer au fond des rainures, c'est pas une partie de plaisir!
Je ne regrette pas mon choix pour autant, ce type de traitement ne se faisant qu'une à deux fois par an...
Traitement
J'ai fait le premier traitement à l'huile Starwax : j'étais satisfait du résultat, aspect mat/huilé et bonne résistance à la pluie qui perle à la surface du bois.
Mais un spécialiste m'a dit que pour les terrasses (surfaces horizontales), il valait mieux utiliser un saturateur, et réserver l'huile au mobilier bois... Dont acte, printemps 2010, j'ai tout traité au Saturateur terrasses V33.
Le résultat est bien moins chaleureux qu'à l'huile, aspect brillant, "plastifié". La protection est impeccable, c'est vrai, mais je pense que je reviendrai à l'huile l'année prochaine...
De l'utilisation du bois exotique
C'est un choix que j'ai fait, dont je comprends qu'il est écologiquement discutable ; la mode occidentale pour les bois exotiques accentue les ravages de la déforestation des forets primaires...
Renseignements pris auprès du vendeur, ce bois serait issu de forêts gérées pour une exploitation durable (label FSC, soutenu notamment par Greenpeace et WWF), tous les arbres abattus étant replantés - la GSB où je me suis fourni prêtant une attention particulière à l'origine de ces produits.
J'ai donc tenté de prendre des précautions... Mais je ne suis pas dupe non plus, je sais combien la corruption dans ces pays émergents (BRIC) permet d'obtenir les papiers officiels pour l'exportation de ces essences.
Reste de toutes façons la problématique d'utiliser des produits venant de l'autre bout du monde, dont le transport a une empreinte carbone non négligeable ; mais je ne voyais pas vraiment d'alternative...
J'aurais pu utiliser du "bois composite", mais je doute que sa production se fasse en Europe ; sans parler de l'immonde toucher "plastique" de ces produits.
Sinon, il existe bien des essences de bois européennes, imputrescibles elles aussi ; malheureusement, elles ne sont pas distribuées au grand public, il est très difficile de mettre la main dessus...
Bref, j'ai fait pour le mieux, en essayant de limiter la casse, mais j'ai bien conscience que ma solution n'est pas parfaite.
Coût
Je n'ai pas gardé toutes les factures (j'aurais dû!), mais j'estime le coût du projet complet aux alentours de 2300€, en matériaux seulement (hors outillage). Le poste le plus important est bien sûr le bois : à 17€ la lame d'almendrillo, ça va vite...
Voici en gros, "à la louche", les postes de dépense les plus importants :
960€ : Lames d'almendrillo
200€ : Lambourdes
150€ : Quincaillerie
240€ : Bacs bambous
230€ : 6 plants de bambous
180€ : 3 panneaux bois pour la séparation pare-vue
240€ : 2 érables
120€ : Matériel jardin japonais
Si vous attaquez ce genre de projet, budgétez "large", on oublie toujours des éléments, et cela peut chiffrer vite (ex: la quincaillerie, géotextile, produits de traitement, etc.)...
De la sécurité sur ce type de chantier
Un mot sur la sécurité : l'emploi de lunettes de sécurité et de gants va sans dire, évidemment. Mais ce genre de chantier où l'on utilise beaucoup la scie circulaire (dans un bois dur de surcroît), produit de grosses quantités de poussière de bois très fine. Poussière que vous n'avez pas du tout envie de respirer!
Pour ma part, j'utilise un masque à cartouches 3M , qui est agréable à porter (pas trop lourd, on fini par l'oublier) et dont la jupe caoutchouc reste bien étanche sur le visage. Oubliez tout de suite les petits masques papier avec 2 élastiques, qui ne protègent de rien du tout... Le plus difficile, finalement, est de trouver une paire de lunettes de sécurité qui soit portable en même temps que le masque!
Pour ceux d'entre-vous qui parlent anglais, il y a une excellente vidéo sur le sujet sur TheWoodWhisperer.com.
Dernier détail : j'utilise des bouchons mousse (jetables) pour protéger mes tympans. Le confort de travail est incomparable : le bruit de la circulaire ne vous pourrissant plus les oreilles, vous pouvez travailler à l'aise, en prenant votre temps. Et vous évitez du même coup le sifflement aigu dans vos oreilles en fin de journée!
Je sais, je suis très "sécurité sécurité", mais gardez à l'esprit que circulaire et défonceuse font partie de cette famille d'outils qui vous allégeront d'un doigt ou deux en moins de deux secondes et sans arrière pensée ; ces machines n'ont pas de cerveau, utilisez le votre. Votre meilleur allié, c'est votre bon sens: ne faites pas n'importe quoi avec ces jouets là, respirez un grand coup avant de mettre une circulaire en route (et ne le faîtes pas si vous êtes fatigué, c'est là que les accidents arrivent), vérifiez où son fil passe, où sont vos doigts, si la pièce à couper est stable et le restera en fin de coupe, etc... On n'a que 10 doigts, 2 yeux, et autant de tympans, hum?
En savoir plus
Quelques liens à étudier avant de se lancer :
Autoconstruction.info : ce site propose au téléchargement (payant) différents dossiers. J'ai investi 24€ pour avoir celui traitant des terrasses bois. Très bien documenté, beaucoup d'informations, une vraie mine de renseignements, je n'ai pas regretté mon achat (pub gratuite! )
TheWoodWhisperer.com : (en anglais) site généraliste sur la menuiserie/ébénisterie. Beaucoup de vidéos, très bien faites, sur la construction de meubles, l'outillage, la sécurité... Plein de tours de mains à apprendre. Incontournable.
WoodGears.com : (en anglais) autre site généraliste sur la menuiserie, beaucoup de vidéos. Tours de main, machines et mécanismes en bois, nouvel article chaque lundi.
Et beaucoup d'autres, bien sûr. Google est votre ami.
Je vous laisse, j'ai un canapé qui m'attend dehors.
Terrace Project : The Bamboo Containers Strike Back
The Bamboo Containers Strike Back
Since my lovely neighbor decided to cut down all the trees that made my place a small green haven, ("because it looks cleaner this way!... Don't get me started 'bout it), I've had to build another pair of bamboo containers, to add another hedge to my terrace an regain some much needed privacy (not that I don't like my building-across-the-street-neighbors, but you know).
As the containers I built back in 2009 aged pretty well, I'll use basically the same plan.
Sorry, you'll get less pictures this time, the build method is the same ; and the picture quality is average, I only had my dying smartphone at hand,
I begin with a good Sketchup session to get the dimensions right, and find out precisely the materials I need to buy... You can download the sketchup file here if need be.
Looking back, I was only half convinced by my choice of using OSB as a bottom board when I built my first set of containers (even though it's still holding 8 years later). Instead, I'll use this time a 20mm thick solid pine wood board, that look much tougher to me. And affordable, at 12.20€ the 200x60cm board ; I cut them down to the final 138x51cm by clamping the 2 boards together and cut both at the same time with a circular saw.
Just like the first time, I use 20mm thick weathering boards on the sides. Everything's glued together with PU glue, then screw with stainless, deck screws.
Actually, I changed my mind at the last minute and decided to make the containers 5 boards high instead of 4... So I went back to get some more, but unfortunately they didn't have the same model available, only another slightly wider one... So I had to adapt a bit for my second container, meaning the two of them aren't exctly identical. My OCD self will have to live with that!
Four layers of mahogany tainted wood surface coating (inside and outside), to protect and finish it ; I used a product from the "Syntilor" brand, it's advertised as holding 10 years, we'll see about that. I perfect the water tightness with some silicon caulk, to prevent the wood rotting from water infiltrations on the long term.
I won't use a tarpaulin inside this time, contrary to what I did on the first containers I built. I'm not convinced about how it handled humidity and roots ; Instead, I brushed two thick layers of tar (from tarp to tar... basically got rid of 1 letter). I stop a few inches below the top of the container for aesthetics reasons...
The product smells really bad, make sure you use a prooer filtering face mask, as well as gloves, security glasses and long sleeves...
Once dry (well, it actually never completely dries), it becomes inert and doesn't smell at all, and provides a watertight layer between the soil and the wood.
The bottom water outlets are, just like last time, plastic air venting grills, caulked to the bottom. Well, bad idea, should have done that before the tar, the silicon reacts badly to the tar, turns yellowish and cracks... Well, it wasn't critical, it'll do.
To enhance visual privacy (especially while the bamboos are growing), I install a reed screen above the containers :
on the right hand side, a metal post is screwed to the container, with an additional diagonal support to help handle the cables tension.
on the left hand side, I directly drive 3 stainless, heavy-duty screw-eyes in the last post of my wooden fence.
Finally, I put 3 steel cables in between them posts, and I attach the reed screen on them.
Ok, now comes the time to fill'em up!
I first put a terracotta tile above each grill to protect them from the weight of the soil above.
Then, I add a 6-7cm layer of small stones, to keep a draining layer, which I perfect with a bag of gardening pozzolan I had laying around.
Then I put a double layer of geotextile over the whole thing, to prevent soil and roots from clogging the drain too quickly.
I finally add some soil (a bit over 5 bags of 60L in each container), plant 6 bamboos, taaa-daaaa!
I install four 12V LED waterproof spot lamps, to blend in with the other 2 containers... And I'm done, just have to wait for the bamboos to grow a bit, and I'm done with the bloody neighbors-across-the-street hassle!